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Pour l’ONU, fermer les frontières n’est pas une solution contre l’EI


Antonio Guterres, Haut commissaire de l'ONU, le 25 novembre 2015, à Tokyo. (Photo : AFP)

Le Haut commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Antonio Guterres a déclaré jeudi à Tokyo que fermer les frontières aux réfugiés fuyant la violence du groupe Etat islamique (EI) ne ferait que renforcer celui-ci.

«L’idée que l’Europe peut annoncer la fermeture des frontières aux réfugiés musulmans ou les repousser n’est qu’un argument convenant parfaitement à sa campagne contre l’Europe», a déclaré Antonio Guterres en référence l’EI.

«Il est nécessaire de voir la complexité de la situation de sécurité et de comprendre que le problème ne vient pas des mouvements de réfugiés», a-t-il ajouté.

Antonio Guterres s’exprimait dans la capitale japonaise devant des diplomates, ONG et étudiants alors que l’Europe fait face à sa pire crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale et que les appels à la fermeture des frontières s’y multiplient. Les craintes se sont renforcées depuis les attaques sans précédent qui ont fait 130 morts et plus de 300 blessés, à Paris le 13 novembre et on été revendiquées par le groupe Etat islamique.

Au moins deux des attaquants du Stade de France, ont été contrôlés le 3 octobre en Grèce en passant avec des réfugiés fuyant la guerre en Syrie.

«Les réfugiés sont les victimes du terrorisme et les mouvements de réfugiés sont la conséquence du terrorisme», a déclaré Antonio Guterres. Ancien Premier ministre portugais, il doit quitter son poste à la fin de l’année et être remplacé le 1er janvier par le diplomate italien Filippo Grandi.

AFP/M.R.

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