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L’extension régionale de la guerre entre Israël et le Hamas « inévitable », selon l’Iran


C'est ce qu'affirme le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, ce vendredi. (photo AFP)

L’extension de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza est « désormais inévitable », a affirmé ce vendredi le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, allié du mouvement islamiste palestinien, sur fond de craintes d’escalade régionale du conflit.

« En raison de l’intensité croissante de la guerre sur les habitants civils de Gaza, l’expansion du champ de la guerre est désormais devenue inévitable », a dit le ministre lors d’un appel téléphonique à son homologue qatarien, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon le site internet du ministère.

Au moins 1 400 personnes ont été tuées en Israël depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque d’une violence sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, en majorité des civils tués le jour de l’attaque, selon les autorités israéliennes.

Dans la bande de Gaza, les représailles d’Israël, qui dit vouloir anéantir le Hamas, ont fait 10 812 morts, essentiellement des civils, parmi lesquels 4 412 enfants, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.

L’Iran, proche allié du Hamas et ennemi juré d’Israël, avait salué le « succès » de l’attaque du 7 octobre, tout en niant son implication dans sa préparation et son déroulement.

Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a estimé que la République islamique avait le « devoir de soutenir les groupes de la résistance », en référence aux groupes armés en lutte contre Israël, mais a insisté sur le fait que ces groupes agissaient de manière indépendante.

L’Iran ne reconnaît pas Israël et a fait du soutien à la cause palestinienne l’axe principal de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

Outre les Palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, Téhéran soutient le Hezbollah libanais qui, associé à d’autres groupes, lance quotidiennement des roquettes à la frontière vers le nord d’Israël depuis le 7 octobre.

En Irak et en Syrie, pays alliés de l’Iran, des tirs de roquettes et des attaques de drone ont visé des bases militaires de la coalition antijihadiste menée par les États-Unis. Washington accuse Téhéran d’être impliqué par procuration dans ces attaques.

Et au Yémen, les rebelles houthis soutenus par l’Iran ont annoncé avoir lancé plusieurs missiles en direction du territoire israélien.

Les États-Unis, alliés historiques d’Israël, ont déployé deux porte-avions et leurs navires d’escorte en Méditerranée orientale pour protéger Israël et « dissuader tout effort visant à élargir » la guerre à Gaza.

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