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Bruxelles: nouvelles images de l’homme au chapeau


La justice belge a détaillé, à l'aide d'un clip vidéo, le parcours du suspect de sa sortie de l'aérogare jusqu'à ce que sa trace se perde dans Bruxelles. (Capture vidéo)

Sa trace a été perdue le 22 mars à 9h50 : la justice belge a diffusé jeudi de nouvelles images et fait appel au public pour retrouver le troisième assaillant de l’aéroport de Zaventem, le mystérieux homme au chapeau des attentats de Bruxelles.

Après plus de deux semaines de traque sans résultat, le parquet fédéral belge souhaite à nouveau « faire un appel à la population ». Un premier avis de recherche avait été diffusé le 22 mars, suivi de la vidéosurveillance de l’aéroport quelques jours plus tard.

Les magistrats ont détaillé, à l’aide d’un clip vidéo, le parcours du suspect de sa sortie de l’aérogare jusqu’à ce que sa trace se perde dans Bruxelles environ deux heures plus tard. On le voit tantôt courir, tantôt marcher. Il semble même à un moment tenir un portable à son oreille. Après les deux explosions à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem, à 7h58, l’homme, pantalon foncé, chaussures brunes et veste claire, sort du site de l’aérogare. Il traverse à pied la commune de Zaventem où il se débarrasse de sa veste. Repéré par des caméras de vidéosurveillance à 8h50, 9H42, 09h49, la dernière le filme à 9h50.

« La veste pourrait donner de précieux renseignements si elle était retrouvée », souligne l’avis de recherche.

Dans cette enquête aux ramifications européennes, un premier homme, Fayçal Cheffou, interpellé le 24 mars, avait été suspecté, sur la base d’un témoignage, d’être le suspect. Mais l’enquête n’avait par la suite pas permis de confirmer ces soupçons et il avait été remis en liberté le 28 mars.

Deux autres personnes activement recherchées

Un autre individu, d’origine pakistanaise, avait été à son tour soupçonné d’être l’homme au chapeau, mais il avait été libéré au bout de vingt-quatre heures. Depuis, l’enquête marque le pas. Seule certitude, les trois kamikazes – Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui à l’aéroport, Khalid El Bakraoui dans le métro bruxellois – sont directement liés aux commandos des attentats du 13 novembre à Paris. Les frères El Bakraoui sont aussi soupçonnés d’avoir loué des planques en Belgique pour les commandos du 13 novembre. Quant à Laachraoui, il est considéré comme l’artificier de la cellule qui a perpétré les tueries de Paris et Bruxelles.

Par ailleurs, un homme, connu seulement sous la fausse identité de Naïm Al Hamed, intéresse au plus haut point les enquêteurs belges. Selon une source proche de l’enquête, ses empreintes ont été retrouvées dans l’appartement de Bruxelles d’où étaient partis les assaillants de l’aéroport, et où 15 kilos d’explosifs ont notamment été retrouvés. Ces empreintes ont révélé qu’il s’était mêlé au flot des migrants passés par l’île grecque de Leros le 20 septembre dernier. Enfin, la justice belge recherche un homme qui a parlé avec Khalid El Bakraoui dans le métro, peu avant l’attaque-suicide.

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