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Brexit : propositions « encourageantes » mais pas suffisantes pour Cameron


(Photo : AFP)

Le Premier ministre britannique David Cameron a estimé que les réponses de Bruxelles à ses demandes de réformes de l’Union européenne étaient encourageantes mais pas encore suffisantes, dans un entretien vendredi avec BBC radio.

«C’est encourageant de voir que des idées intéressantes nous parviennent mais nous n’y sommes pas encore. Ce n’est pas encore assez fort», a déclaré M. Cameron qui se trouve vendredi à Bruxelles pour rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président du Parlement européen, Martin Schulz.

«L’Union européenne est clairement en train de répondre aux questions formulées par le Royaume-Uni et c’est encourageant», a ajouté M. Cameron. «Mais j’ai déjà dit que je n’accepterai pas quelque chose qui n’ait pas la force suffisante pour résoudre nos problèmes. Je suis prêt à me montrer patient. Nous avons jusqu’à la fin de 2017 pour organiser notre référendum» sur le maintien ou non du pays dans l’UE.

Ces déclarations interviennent alors que Bruxelles semble être prêt à introduire un mécanisme de «frein d’urgence» à l’immigration vers le Royaume-Uni dans le cas où les services publics seraient débordés ou si la Sécurité sociale britannique était victime d’abus répétés.

Ce frein d’urgence répondrait à l’une des quatre demandes de réforme de M. Cameron, la plus controversée, qui réclame d’imposer un moratoire de quatre ans au versement de certaines d’aides sociales aux immigrants issus de l’UE venant travailler au Royaume-Uni pour décourager l’immigration économique intra-européenne.

Cette demande est jugée «discriminatoire» par ses partenaires, qui estiment qu’elle remet en cause le principe de libre circulation des biens et des personnes en Europe.

Ce mécanisme de frein d’urgence a toutefois été qualifié de «mauvaise blague» par le député eurosceptique britannique John Redwood: «Ce n’est pas une proposition sérieuse. Nous devons reprendre le contrôle de nos frontières et de notre Sécurité sociale».

AFP

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