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Après la déroute électorale, la CDU veut changer de têtes


La direction de la CDU doit se remettre en question, reconnaît le secrétaire général du parti, Paul Ziemiak. (photo AFP)

Le parti chrétien-démocrate d’Angela Merkel, battu aux législatives fin septembre, a annoncé lundi qu’il allait totalement renouveler sa direction d’ici à début 2022.

Les conservateurs de la CDU, tombés au scrutin du 26 septembre sous la barre des 30% pour la première fois depuis 1949, ne « pouvaient pas revenir aux affaires courantes » sans en tirer de conclusions, a estimé au cours d’une conférence de presse le secrétaire général du parti, Paul Ziemiak.

Le président de la CDU et chef de file du camp conservateur aux élections, l’impopulaire Armin Laschet, avait déjà annoncé le 7 octobre qu’il était prêt à s’effacer à l’occasion d’un prochain congrès. Le parti d’Angela Merkel, devancé par les sociaux-démocrates aux élections et menacé de se retrouver dans l’opposition après seoze années au pouvoir, entend procéder en plusieurs étapes.

Une première réunion des cadres locaux de la CDU devrait être consacrée fin octobre à une éventuelle démocratisation du processus de décision et d’élection de l’équipe dirigeante. « Nous savons qu’à l’avenir il faudra une plus grande participation des membres », a admis Paul Ziemiak, promettant pour le 2 novembre un nouveau processus de décision.

Plusieurs noms circulent

De nombreuses voix s’élèvent en effet depuis la défaite pour réclamer une participation plus affirmée des membres du parti. Le choix d’Armin Laschet pour être candidat avait en effet été décidé sans concertation par une poignée de ténors de la CDU.

Le parti se réunira ensuite en congrès pour élire une nouvelle équipe dirigeante. « Nous élirons l’ensemble du comité exécutif, nous avons besoin d’une telle légitimation », a commenté son numéro deux. La date du congrès n’a pas été précisée mais des médias allemands évoquent son déroulement à Dresde (Saxe) la première quinzaine de décembre. D’autres affirment qu’il ne se réunira qu’en janvier.

Pour succéder à Laschet circulent les noms du très libéral Friedrich Merz, un ennemi juré d’Angela Merkel, de l’ambitieux ministre de la Santé Jens Spahn, ou encore de jeunes dirigeants régionaux comme Tobias Hans et Daniel Günther.

LQ/AFP

 

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