Accueil | Monde | Allemagne : quatre policiers blessés par un « citoyen du Reich »

Allemagne : quatre policiers blessés par un « citoyen du Reich »


L'homme a ouvert le feu lors d'une perquisition, selon la police. (illustration AFP)

Quatre policiers ont été blessés -dont certains gravement- mercredi dans le sud de l’Allemagne par un membre des « citoyens du Reich », un mouvement antirépublicain lié à l’extrême droite. L’homme a ouvert le feu lors d’une perquisition, selon la police.

Le suspect, un homme de 49 ans, a été interpellé après avoir été légèrement touché dans l’échange de tirs survenu à Georgensmünd, bourgade bavaroise de 6 000 habitants, précise un communiqué de la police locale. Les forces de l’ordre s’étaient rendues chez lui afin de « mettre en sécurité pour défaut d’entretien », des armes qu’il possédait légalement, d’après la même source.

En juillet dernier, le ministère de l’Intérieur avait mis en garde contre le « potentiel de perturbation croissant » de cette mouvance de nostalgiques de l’Empire allemand, qui revendiquent les frontières de 1937, refusent de payer des impôts et reconnaître les lois de la république fédérale. Répondant à une question parlementaire du parti de gauche radicale Die Linke, le ministère avait relevé l’écho « des thèses des Reichsbürger (citoyens du Reich) dans le spectre néo-nazi et dans celui des négationnistes ».

Parmi les infractions les plus fréquemment associées à ce mouvement figurent les insultes, le harcèlement, l’incitation à la haine raciale et la falsification, puisqu’ils refusent tout document officiel et se procurent de faux papiers d’identité impériaux, précisait la même source. Mais les autorités leur reprochent aussi de l’extorsion de fonds et des violences physiques, s’inquiétant d’une possible « radicalisation ».

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.