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À Metz, Merkel répond par un trait d’humour aux « mots difficiles » de Valls


La chancelière allemande Angela Merkel a répondu jeudi par un trait d'humour aux critiques du Premier ministre Manuel Valls sur sa politique à l'égard des réfugiés. (photo AFP)

François Hollande et Angela Merkel président ce jeudi à Metz, placée sous haute surveillance policière, un Conseil des ministres franco-allemand consacré à la lutte antiterroriste et à la crise des migrants.

La chancelière allemande Angela Merkel a répondu jeudi par un trait d’humour aux critiques du Premier ministre Manuel Valls sur sa politique à l’égard des réfugiés, déclarant que des « mots difficiles » avaient plutôt tendance à la « stimuler ». « Des mots un peu difficiles ou des critiques ont plutôt tendance à me stimuler qu’à me mettre en colère », a répondu Mme Merkel dans un sourire, interrogée lors d’une conférence de presse commune avec le président français à l’issue d’un Conseil des ministres franco-allemand à Metz.

François Hollande, qui avait d’abord éludé la question d’un « je vous en prie » amusé, cédant la parole à la chancelière, a ensuite déclaré: « Moi, sur les critiques, je n’ai rien à dire. » « Mais il n’y a qu’une seule position de la France et elle est exprimée par le président de la République, le Premier ministre, les ministres concernés », a-t-il cependant enchaîné. Cette position, a-t-il poursuivi, « a toujours été la même depuis le départ de cette crise: la protection de la frontière extérieure, l’accueil des réfugiés au titre du droit d’asile (…) et, en même temps, le retour des migrants qui n’ont pas de droits à faire valoir pour vivre durablement sur le continent européen ».

« Je suis parfaitement conscient de ce qu’a été la situation en Allemagne: cet accueil de dizaines, de centaines de milliers de personnes et de ce que ça a pu représenter », a-t-il assuré. A la mi-février, visitant un camp de réfugiés à Munich, le Premier ministre français avait critiqué la politique migratoire de la chancelière allemande, déclarant que sa politique d’ouverture, « qui a pu se justifier un temps », n’était « pas tenable dans la durée ».

M. Valls avait ensuite légèrement nuancé son propos, toujours à Munich, se disant « très impressionné par la capacité du peuple allemand à accueillir » ces réfugiés et affirmant « respecter profondément » la décision prise par l’Allemagne de les recevoir en masse, même si ça « n’a pas été la position de la France ».

Le Quotidien / AFP

Vidéo de l’arrivée de François Hollande et d’Angela Merkel à Metz ce jeudi :


18e sommet des ministres franco-allemand… par republicain-lorrain

 

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