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Week-end catastrophe au Findel : près de 8 500 voyageurs impactés


Le Findel a connu galère sur galère ce week-end. Tout comme les voyageurs pris dans la tourmente. (illustration Editpress)

Luxair est revenu lundi en fin d’après-midi sur la pagaille du week-end à l’aéroport du Luxembourg qui a touché près de 8 500 voyageurs. La compagnie reconnaît avoir été débordée par les événements.

Le bilan dressé par Luxair et LuxairTours est « très lourd », admet le groupe dans un communiqué. Samedi en début d’après-midi, le Findel a dû être temporairement fermé en raison de dégâts – dont l’origine et l’étendue n’ont pas été précisées – sur la piste d’atterrissage. Pour permettre les réparations en urgence, de nombreux vols à l’arrivée et au départ ont dû être retardés, déroutés, voire annulés pour certains. Ainsi, détaille LuxairGroup, 47 vols Luxair/LuxairTours ont été retardés (plus de 80 heures cumulées) et 4 100 passagers ont été affectés au cours de la seule journée de samedi.

D’autres facteurs externes, entre un avion frappé par la foudre puis immobilisé sur le tarmac et une grève des aiguilleurs du ciel en France, ont encore aggravé une situation déjà critique.

Bis repetita dimanche, pour 4 200 passagers. Pas moins de 45 vols Luxair/LuxairTours ont subi des retards (total cumulé de 53 heures) et deux ont dû être annulés. Malgré des procédures de renforcement du service clients dans pareilles circonstances, « les vagues et pics d’appels n’ont pas pu être traités tel que nous l’aurions souhaité », concède le groupe qui présente ses excuses.

[Billet] Un peu léger…

Le hasard d’un séjour en Corse nous a placés à bord du vol LG254 Figari-Luxembourg, samedi après-midi. Le décollage prévu à 15h35 est finalement intervenu quatre heures plus tard. Aucun rafraichissement ni encas n’ont été proposés aux voyageurs durant tout ce temps. A chacun de se sustenter et se désaltérer à ses frais. Tant pis pour les enfants, les personnes âgées ou celles à la santé fragile.

Une longue et pénible attente donc, pour une bonne centaine de compagnons de galère. Avec de bien minces infos, par ailleurs, distillées au compte-gouttes dans la moiteur d’un aéroport bondé. Il aura fallu se contenter de trois mails succincts pour se voir signifier un départ maintes fois repoussé et quelques excuses laconiques. Il aura aussi fallu se satisfaire d’un « quelques soucis » lâché au micro par le commandant en guise d’explications sur les événements. Voilà pour la communication « officielle ».

Un peu léger pour un bilan « très lourd »…

Alexandra Parachini

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