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Rumelange : un tunnel bien trop vieux


Un grand chantier s’annonce pour les CFL du côté de Rumelange. (Photo : archives lq)

Le tunnel de la ligne Rumelange-Langengrund va être démantelé. ll a 140 ans.

Les députés libéraux Gusty Graas et Max Hahn se sont inquiétés de la possible suppression du tunnel ferroviaire sur la ligne Rumelange-Langengrund dans le cadre des travaux de suppression des passages à niveau PN106 et PN106a à Rumelange de supprimer également le tunnel sur la ligne Rumelange-Langengrund. Vu que beaucoup d’arbres devraient être enlevés, la suppression de ce tunnel aura un impact considérable sur l’environnement, précisent-ils. Ils ont demandé des détails au ministre des travaux publics François Bausch sur ce dossier via une question parlementaire. Le membre du gouvernement a, dans sa réponse, indiqué que la suppression de tunnel ne se situe pas dans le contexte des suppressions des passages à niveau PN106 et PN 106a, mais constitue un projet totalement indépendant. L’ouvrage, d’une longueur de plus de 100 m et âgé de presque 140 ans, présente aujourd’hui des pathologies nécessitant des travaux considérables de remise en état, précise le ministre. En plus de sa vétusté, les dimensions de l’ouvrage ne permettent pas la mise aux normes de l’infrastructure ferroviaire. En effet, son ouverture ne permet pas l’implantation d’une piste de service réglementaire garantissant la sécurité du personnel des CFL et sa hauteur est insuffisante pour pouvoir respecter le gabarit électrique de rigueur, ajoute-t-il.

Le projet des CFL comprend en particulier : l’excavation du terrain surplombant le tunnel, le démantèlement complet du tunnel, la création d’une tranchée rocheuse stabilisée par des grillages plaqués ancrés, la mise en œuvre d’un mur de soutènement pour maintien du chemin communal, le rehaussement et l’assainissement de la plateforme ferroviaire, l’aménagement de pistes de service de part et d’autre de la voie ferrée en vue de garantir la sécurité du personnel d’exploitation et enfin le renouvellement des installations de traction électrique. Environ la moitié de la surface impactée par le projet (environ 39 ares) incluant le dos du tunnel ainsi que les pentes du Hutbierg est surtout occupée par des structures boisées. Un inventaire des biotopes présents dans la zone de planification a été réalisé comme le veut la loi. Sur cette base a été élaboré le bilan écologique déterminant l’envergure des mesures compensatoires à prévoir et une demande d’autorisation afférente a été introduite auprès de l’administration de la Nature et des Forêts du ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable. Cette demande d’autorisation, comprenant la proposition d’une mesure dans le pool compensatoire national contre paiement d’une taxe de remboursement affectée au Fonds pour la protection de l’environnement, est actuellement en cours de traitement auprès de cette instance. Les mesures définitives ne sont donc pas encore arrêtées, affirme François Bausch.

LQ

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