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Luxembourg : «Pas un jour sans un acte de violence»


Le parc du Kinnekswiss, est particulièrement sollicité dernièrement. Les actes de violence et d’incivilités y sont légion (depuis toujours), malgré les caméras de vidéosurveillance.  (archives Didier Sylvestre)

Face à la recrudescence de criminalité, Lydie Polfer annonce une reconduction du contrat avec la société de gardiennage G4S pour une durée de six mois.

La bourgmestre de Luxembourg en a ras la casquette ! Les actes violents, dont notamment ceux consistant à arracher les chaînes et autres bijoux, sont en effet devenus presque quotidiens, sinon hebdomadaires. Et quand ce ne sont pas les agressions de tous types qui ont lieu lors de rassemblements au parc Kinnekswiss, ou ailleurs à Luxembourg, le trafic de drogue est là pour compléter ce tableau bien sombre.

«Nous prolongeons le contrat avec la société de gardiennage G4S pour une durée de 6 mois, à partir du 15 mai, afin que ces patrouilles puissent endiguer la problématique, également à Bonnevoie», a souligné mercredi matin Lydie Polfer. «Cette situation ne peut plus perdurer !», s’est exclamée la patronne de la Ville, qui a envoyé un courrier au ministre responsable de la police grand-ducale.

«Certaines personnes n’ont rien à faire dans l’espace public»

Dans ce cadre, la bourgmestre a souligné avoir adressé une lettre au ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, pour qu’il y ait davantage de présence policière, alors qu’elle-même reçoit de multiples missives et autres courriels de résidents se plaignant de cette montée de violence. «Je comprends parfaitement que la jeunesse du pays veuille se détendre et se rassembler au parc Kinnekswiss ou aux Trois glands, par exemple, mais les consignes sanitaires sont à respecter et ces rassemblements sont trop souvent le théâtre d’actes de violence», déplore Lydie Polfer.

Quant à l’option de fermer le parc, elle est balayée d’un revers de la main : «Même avec une barrière, les gens viendront quand même.» Et la députée-maire va encore plus loin dans ses propos, en pointant les personnes en situation irrégulière se trouvant sur le territoire : «Il ne faut pas se voiler la face, mais certaines personnes n’ont rien à faire dans l’espace public; leur place est au centre de rétention», estime-t-elle encore.

Claude Damiani

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