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Luxembourg : le printemps plus chaud et sec inquiète l’agriculture


Pendant plus d’un mois, entre le 22 mars et le 27 avril 2020, il n’a pas plu au Grand-Duché. (Photo : Fabienne Armborst)

Le service météorologique « AgriMeteo » de l’ASTA (Administration des services techniques de l’agriculture) du ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural vient de publier son bilan : entre le 1er mars et le 31 mai 2020, il a fait en moyenne 1,1°C plus chaud.

Les données du printemps météorologique se situent au-dessus de la moyenne. Non seulement le thermomètre affichait en moyenne 1,1°C de plus, mais le temps aura aussi été très sec. Pendant plus d’un mois, entre le 22 mars et le 27 avril 2020, il n’a en effet pas plu, détaille le service météorologique de l’ASTA dans son communiqué. À cela s’ajoutent les gelées tardives (par endroit en-dessous de -3,5°C) au mois de mars et après le week-end de Pâques. Ce qui a porté préjudice aux arbres fruitiers par endroits.

Pour son analyse l’ASTA se base sur les données des 32 stations météorologiques automatiques du pays. Les données des stations les plus représentatives, à savoir Asselborn (nord), Clemency (sud-ouest), Remich et Grevenmacher (Moselle), ont servi cette année à calculer les valeurs moyennes et les comparer à la période de référence de 1981-2010.

Manque d’eau : des cultures en « état insatisfaisant »

Ce printemps anormalement chaud et sec inquiète l’agriculture. En raison de la sécheresse, les cultures agricoles se trouvent dans un „état insatisfaisant“. « La manque d’eau touche à la fois l’agriculture, les prairies et les cultures maraîchères, qui ont toutes besoin de précipitations lors de cette saison », poursuit le communiqué de l’ASTA. Une tendance qui frapperait également le reste de l’Europe centrale. La Commission européenne s’attendrait ainsi à des diminutions des rendements.

S’il y a bien eu quelques chutes de pluie au mois de mars, puis fin avril, elles n’ont pas permis de compenser le manque d’eau. „Pour le blé d’hiver, les récoltes d’été (dont le maïs) et les prairies, l’évolution météorologique des prochaines semaines sera déterminante.“ Concernant les arbres fruitiers déjà en fleurs et touchés lors des gelées tardives, il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences sur la production, conclut le communiqué.

F. A.

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