La production nationale de champignons reste très marginale. Il existe pourtant des aides au développement de telles exploitations.
Le ministre de l’Agriculture a fait vendredi un point sur la culture de champignons dans le pays, en réponse à une question du député André Bauler (DP).
Premier constat dressé par Claude Haagen : «une très grande majorité des champignons consommés au Luxembourg proviennent de producteurs industriels étrangers.» Pour les quelques producteurs artisanaux locaux, essentiellement de champignon de Paris brun, la surface d’exploitation est inférieure à 100 m². Il s’agit de fait «d’une activité auxiliaire» qui représente une opportunité de diversification. Néanmoins, souligne Claude Haagen, le Luxembourg compte «quelques pionniers» se sont lancés dans la culture de truffes. Là encore, cela relève d’une activité auxiliaire et les investissements réalisés restent de faire envergure.
Par ailleurs, note le ministre, les acteurs engagés dans cette filière cherchent principalement à reconvertir des structures déjà existantes sur leur exploitation. Par exemple, de vieilles étables sont réaménagées pour accueillir une telle production. En effet, si l’État prévoit un soutien au développement durable des zones rurales via des aides aux investissements réalisés dans les exploitations horticoles, y compris la production de champignons, «aucune exploitation n’a introduit une demande d’aide explicite» en ce sens.