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Jobs d’été : le lieu où il fallait être


Les jeunes à la recherche d'un job d'été ont pu discuter avec les recruteurs présents mercredi à la foire. (photo Fabrizio Pizzolante)

La 4e édition de la foire Jobs Vacances s’est déroulée mercredi à la KulturFabrik. Plus de 700 jeunes sont partis à la recherche du job parfait pour cet été. Les dix entreprises présentes à Esch-sur-Alzette à la foire ont reçu les CV et les lettres de motivation de ces jeunes âgés de 15 à 27 ans qui veulent se forger une première expérience dans le monde du travail.

Bonjour, vous êtes intéressé?», Cette phrase, mercredi, a dû être prononcée au moins une centaine de fois par les recruteurs à des jeunes présents à la foire Jobs Vacances organisée par le Point Info Jeunes (PIJ) d’Esch-sur-Alzette dans les locaux de la KulturFabrik. « Ce matin, on a eu 400 jeunes », raconte Christelle Kodische, éducatrice graduée du PIJ. En début d’après-midi, « il y avait déjà 300 jeunes », continue-t-elle.

Ces personnes à la recherche d’un job d’été, qui sont-elles? Ce sont plutôt des lycéens et des étudiants âgés entre 15 et 27 ans. L’âge est le critère principal « pour avoir un job étudiant », appuie-t-elle. Et c’est la loi qui le précise. Y a-t-il une période parfaite pour trouver son futur poste? A priori, « février est la bonne date pour trouver son job d’été », relève l’éducatrice. En ce qui concerne l’animation (les activités organisées par les communes), il vaut mieux s’y prendre en novembre.

Stop à Photoshop

Tony, 18 ans, en classe de 12 e au lycée Josy-Barthel à Mamer, vient de faire le tour des stands, mais n’a pas trouvé son bonheur. « Je cherche prioritairement dans la construction» , dit-il. Il a tout de même déposé un CV et une lettre de motivation. Un passage au forum lui donne l’occasion d’avoir un aperçu du marché du travail. Virginie, 19 ans en 13 e commerce et gestion au lycée Fieldgen, regarde aussi ce que proposent les entreprises.

« Je préfère regarder les offres sur place plutôt que sur internet », affirme-t-elle avant de se rendre sur le stand de Cactus. Sa camarade Virginie, 18 ans, en 12 e social, qui l’accompagne, ne sait pas encore où elle ira travailler cet été. Quant à Dany de Steinsel, en 1 re section B (mathématique) au lycée de garçons du Limpertsberg, il vient de déposer un CV chez Cactus, car, dit-il, « je cherche un job près de chez moi ». Comme beaucoup de candidats, il s’est enquis des emplois proposés et « a parlé du nombre d’heures » à effectuer.

Côté recruteur, Arminda Martins, responsable d’agence chez ISS Lux Intérim, qui propose des services de nettoyage, dit avoir récupéré une centaine de CV. Une moitié des jeunes pose des questions sur la société avant de postuler, l’autre moitié demande « quels postes ils peuvent avoir chez nous », explique Arminda Martins. Ce qui la frappe, c’est la présence de photos modifiées par Photoshop sur les CV, et ça, Arminda Martins n’en veut plus. Elle raconte avoir rencontré un candidat dont la photo ne correspondait pas à la réalité. Un brin déroutant, non?

Aude Forestier

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