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Drogues – Les usagers de plus en plus nombreux au Luxembourg


Le rapport indique que le nombre de personnes entrées en contact avec des instances sanitaires et répressives a augmenté de façon discontinue jusqu'en 2010. (Photo : Archives)

Le nombre d’usagers problématiques de drogues d’acquisition illicite (UPD) pris en charge par les institutions nationales en 2013 équivalait à 5 084 personnes (4 701 en 2002), d’après le National Drug Report 2014 pour le Luxembourg.

À titre comparatif, on retiendra qu’en 2002, 2 383 personnes furent recensées par les institutions qui s’attachent à réduire la demande et 2 318 par les instances de la réduction de l’offre. En 2013, ces mêmes instances avaient recensé respectivement 2 789 et 2 295 personnes.

Le rapport indique que le nombre de personnes entrées en contact avec des instances sanitaires et répressives a augmenté de façon discontinue jusqu’en 2010, pour se stabiliser à partir de 2011. On observe toutefois, au cours de cette même période, une diminution du nombre de contacts avec les forces de l’ordre qui contraste avec une augmentation du nombre d’usagers en traitement.

Cela veut dire que la police a pu se montrer plus clémente envers les usagers de drogue qui ont pris le chemin des centres de réhabilitation. Par ailleurs, le nombre de patients en traitement aigu en milieu hospitalier a diminué au cours des dernières années, alors que les traitements spécialisés extrahospitaliers et les traitements de substitution ont gagné du terrain.

Près de 8 % de «nouveaux» en 2013

Les structures spécialisées en matière de traitement des toxicomanies sont soumises à l’obligation de disposer d’un agrément, accordé par le ministre de la Santé et sont pour la plupart conventionnées par l’État. Ces deux mécanismes permettent, en association avec d’autres instruments, d’une part, le contrôle de qualité et, d’autre part, le financement ou le cofinancement des structures visées.

On compte plusieurs centres dans le pays avec des prises en charge différentes, que ce soit des salles d’injection à Esch-sur-Alzette ou Luxembourg (Fixerstuff), ou encore des lieux comme le centre thérapeuthique de Manternach avec un système d’accueil et de suivi.

Le nombre de patients adultes en traitement ambulatoire tend à se stabiliser, tandis que le nombre de patients en traitement résidentiel spécialisé et celui des demandeurs mineurs de traitement ambulatoire ont augmenté de façon continue.

Depuis 2010, le nombre de demandeurs de traitement de substitution s’est stabilisé et le nombre de contacts avec l’ensemble des structures d’accueil à bas seuil (on comptait 124 048 contacts en 2013 contre 140 093 contacts en 2010) a diminué. Tous centres et services de traitement confondus, 7,6 % des personnes assistées ont formulé leur première demande d’aide en 2013. Une tendance qui se confirme est une baisse de la proportion de patients en traitement de substitution âgés de moins de 25 ans et une hausse au niveau de celle regroupant les personnes âgées de 40 ans et plus.

LQ

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