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Differdange : les bons réflexes dès le plus jeune âge


La sécurité routière ? Ça s'apprend dès le plus jeune âge à Differdange (Photo : Isabella Finzi)

Dès 6 ans, les enfants commencent à marcher seuls dans la rue. Il est donc temps pour eux d’apprendre les règles de base de la sécurité routière.

«Stop : gauche, droite, gauche», lance Anne Dammé aux écoliers qui s’apprêtent à traverser une fausse route sur un faux passage pour piétons installé jusqu’au 23 octobre dans la nouvelle salle polyvalente d’Oberkorn. «On leur apprend les bases concernant les comportements à adopter quand ils marchent dans la rue. Six ans, c’est l’âge où ils commencent à aller à l’école tout seuls, ils peuvent s’y rendre à pied ou au moins aller jusqu’à l’arrêt de bus», explique Marc Meder, coach en sécurité routière.

Le centre de formation pour conducteurs de Colmar-Berg dispense chaque année aux classes du cycle A1 une formation d’une heure et demie au sein des communes qui désirent participer au programme «Kuck a Klick».

Pour compliquer la tâche, Marc Meder s’installe dans une petite voiture électrique et s’arrête devant le passage pour piétons. Ce cas très pratique permet aux enfants de bien se concentrer sur l’exercice. Leur permettre de vivre un cas pratique, c’est le meilleur moyen pour qu’ils se souviennent de ce qu’ils ont appris. Les formateurs montrent aussi aux enfants que s’ils s’assoient dans cette même voiture sans siège auto, la ceinture leur serre le cou, «elle coupe, elle étouffe».

Des lacunes à combler

Une poupée est également installée dans la voiture. Pas attachée, elle est forcément projetée au premier coup de frein : «Au début, les enfants rient. On veut que ce soit ludique, mais aussi qu’ils comprennent que ce serait moins drôle dans la réalité, sans tomber dans le drame.» Les coachs répètent les mêmes messages de sécurité encore et encore pour qu’ils imprègnent les élèves et deviennent des réflexes sous le regard bienveillant de leur institutrice, Noémie Wolter. «Ils ont besoin d’apprendre, explique-t-elle. Jeudi, j’ai fait une réunion avec eux et je me suis aperçue qu’il y avait beaucoup de lacunes. Par exemple, il faut qu’ils comprennent qu’il est dangereux de jouer à la balle sur un trottoir.»

Lacunes qui devraient être comblées désormais, à condition que les parents donnent le bon exemple.

Audrey Libiez

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