Lorsque la vallée de l’Alzette soufflera

Lorsque la route du Nord sera ouverte, le trafic se délestera sur des axes qui sont totalement surchargés aujourd’hui dans la vallée de l’Alzette. François Bausch veut anticiper ce nouveau statut.

Pour améliorer davantage la qualité de vie des habitants, les entrées des localités seront réaménagées.

Un jour, le trafic entre Lorentzweiler et Beggen sera normal. Il y aura des voitures, oui, quelques bus et camions aussi, mais plus cette cohue totalement disproportionnée comme c’est le cas aujourd’hui. Ce jour, l’air de rien, il approche : ce sera le 23 septembre, lorsque la route du Nord sera enfin ouverte.

Et parce qu’il faut parfois se préparer à la normalité, au ministère du Développement durable et des Infrastructures (et donc des Transports), on travaille le dossier de longue date.

Il va donc falloir adapter cette route à un trafic plus léger et, surtout, convaincre ceux qui pourraient se passer de l’utiliser. Outre l’autoroute (sans sortie entre Lorentzweiler et le Kirchberg), l’accent est mis sur le train, notamment avec la création de l’arrêt Pont rouge (officiellement Pfaffenthal-Kirchberg). Les raccords entre les pistes cyclables et les routes seront également soignés.

Des portails et des îlots

Les routes seront également aménagées dans les localités pour calmer les ardeurs des conducteurs. Marc Schilling, ingénieur aux Ponts et Chaussées, a présenté un éventail de solutions prêt à mettre en place : «À l’entrée des villages, nous installerons soit des portails bordées par des pavés et des arbres où la largeur de la route se rétrécira, soit des îlots (symétriques ou non) qui serviront de chicanes. Dans les deux cas, le but sera de ralentir les automobilistes.» Les rues seront également rétrécies aux passages pour piétons. Ces travaux, peu invasifs, coûteraient 450 000 euros.

François Bausch a également annoncé qu’une zone 30 serait créée dans le centre de Steinsel, «autour de la mairie». Il ne reste maintenant plus qu’à monter ces projets en collaboration avec les communes, ce qui n’est pas encore réalisé.

Pas question, toutefois, d’y interdire les camions puisque «la grande majorité du trafic est locale ou régionale».

Erwan Nonet