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Un nouveau club 100% féminin à Thionville


Véronique Schmit : « J’avais envie de créer des interactions, pour nous aider, nous les femmes ; envie de connaître et faire se connaître des personnes de milieux différents. » (photo Pierre Heckler / RL)

Véronique Schmit vient de créer « Be au féminin », un club 100 % féminin qui vise à créer un réseau, une dynamique autour de rencontres à thèmes. Une quarantaine de femmes de tous horizons a déjà adhéré.

L’idée, Véronique Schmit l’avait depuis un certain temps déjà, quelque part dans un coin de sa tête. Encore fallait-il la concrétiser. Et puis le moment est venu de coucher sur le papier le projet, un nom et un logo. Be au féminin est né officiellement le 9 juin dernier et a rassemblé une quarantaine de femmes de tous horizons autour d’un repas et d’Élisabeth Grimaud, docteur en psychologie cognitive et auteur du livre « Beau, bien, bon ».

Un moment de partage, d’échange et d’écoute entre femmes, « sans tabous et sans filtres », assure Véronique Schmit. Et d’expliquer : « J’avais envie de créer des interactions, pour nous aider, nous les femmes ; envie de connaître et faire se connaître des personnes de milieux différents autour de rencontres à thème et dans un nouveau lieu à chaque fois. »

« Un club féminin, c’est une excellente idée , estime Arielle Stival, une des membres de Be au féminin. Autant les hommes sont organisés en réseau autant, nous les femmes, on fonctionne un peu moins comme ça. Cela vient du fait qu’on a une double vie – familiale et professionnelle – et on a tendance à scinder ce qui peut nous servir intellec tuel lement, culturellement, humainement, etc. Un club comme celui-ci, ce n’est pas indispensable mais c’est un plus. »

« De jolies rencontres »

« C’est très humain, très agréable , confie Agnès Konne, elle aussi membre du tout jeune club et présente lors de la soirée inaugurale. Sur le fond, c’est l’occasion de faire de jolies rencontres. C’est une ouverture sur les autres, un partage d’expérience. »

Si les membres tous cooptés devront bientôt adhérer officiellement pour être « encarté », l’idée n’est pas tant de créer une communauté mais plutôt « une dynamique », glisse Véronique Schmit. « Je n’ai pas besoin d’un faire-valoir, souffle-t-elle comme pour devancer les éventuelles critiques. L’adjointe au maire déléguée à l’état civil qui est aussi à l’origine de la course la Thionvilloise qui rassemble chaque année quelques milliers de femmes souhaite inscrire sa démarche dans le temps en programmant des rencontres mensuelles et pourquoi pas « aller voir des spectacles, programmer des dégustations, assister à une conférence, etc. »

Tout est ouvert. Si l’été néanmoins ponctué de deux rendez-vous informels, – « On échange, on boit un verre » – sera le temps de la parenthèse, la rencontre de septembre devrait être organisée autour du professeur Cyril Tarquinio, psychologue de la santé. D’autres projets sont dans les cartons. Il n’y plus qu’à lancer les invitations.

Catherine Roeder (Le Républicain lorrain)

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