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« Protéger les populations », une priorité transfrontalière en cas d’accident nucléaire


C'est un sujet d'inquiétude qui n'a pas de frontière : la proximité de la centrale de Cattenom avec le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique. (photo Jean-Claude Ernst)

Une cinquantaine de représentants de la Grande Région se sont réunis ce jeudi, au château de Senningen, lors d’un séminaire consacré à la gestion et la coordination transfrontalière en cas d’accident nucléaire.

C’est un sujet d’inquiétude qui n’a pas de frontière : la proximité de la centrale nucléaire de Cattenom avec le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique. «Une telle configuration rajoute évidemment une complexité supplémentaire comparée à une situation purement bilatérale. Toute coordination de crise est donc inévitablement plus difficile à mettre en œuvre», a expliqué la ministre luxembourgeoise de la Santé Lydia Mutsch devant les participants -décideurs et experts- conviés autour de la table des discussions.

Tous partagent une même priorité, dans l’éventualité d’un accident. «Nous avons l’obligation de protéger nos populations et de développer une gestion de crise coordonnée et cohérente en la matière», a insisté la ministre de la Santé.

Autour de la table, des décideurs en matière de gestion de crise et des experts en nucléaire, venus de France, de Belgique, d’Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. (photo ministère de la Santé)

Autour de la table, des décideurs en matière de gestion de crise et des experts en nucléaire, venus de France, de Belgique, d’Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. (photo ministère de la Santé)

L’approche HERCA-WENRA, développée à partir de 2011 et pilotée par le Luxembourg, est faite pour cela. Le groupe de travail rassemble des responsables des autorités de radioprotection (56 instances de 32 pays européens) chargés « d’identifier les problèmes communs et de proposer des solutions pratiques ». Notamment pour ce qui concerne « les applications médicales et vétérinaires des rayonnements ionisants, la préparation et la réponse aux urgences radiologiques, le radon et les matières radioactives naturelles ».

Jeudi, les échanges ont porté sur les moyens d’améliorer les mécanismes de la concertation et de coopération transfrontalière en gestion de crise, toujours avec le souci de garantir la protection des populations.

La collaboration va dans le bon sens, estime Lydia Mutsch, qui note « d’importantes avancées, telles que la mise en place du système d’échanges d’informations (SELCA), l’échange d’agents de liaison lors de l’activation des cellules de crise, la mise en place du groupe de travail transfrontalier ou encore les commissions bilatérales ».

 

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