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Montigny-lès-Metz : une jeune femme meurt après avoir reçu des coups


Les techniciens de l'identification criminelle était présents dans l'appartement de Montigny à l'heure de la sortie des classes. (Photo Grégory Ingelbert)

Une soirée alcoolisée a tourné au drame : une jeune femme est décédée après avoir été frappée dans des circonstances encore à éclaircir.

A priori, il ne s’agirait pas d’un nouveau drame des violences conjugales : une jeune femme née en 1992 a perdu la vie aux Urgences de l’hôpital, dans la nuit de mercredi à jeudi. Vers 1 h 30, pompiers et Smur avaient été appelés rue de Reims, à Montigny-lès-Metz, pour une assistance à personne. Dans l’appartement, deux hommes et une femme. Celle-ci venait de recevoir des coups, notamment au visage. C’est avec un pronostic vital engagé que la victime était transportée aux Urgences. Elle devait malheureusement y décéder.

Une soirée qui a dérapé

«On n’est pas dans le cadre de violences conjugales. Manifestement, il s’agit d’une soirée alcoolisée qui a tragiquement dérapé», murmure une source proche de l’enquête. Le logement est habité par un des deux hommes mis en cause. La victime et l’autre homme étaient ses invités. «Il s’agit de trois profils connus pour leur marginalisation, entre consommation d’alcool et de drogue», précise notre source.

Le drame se serait passé dans un appartement du rez-de-chaussée. «Nous, on a été réveillés par l’arrivée des pompiers et de la police», soufflent Catherine et son fils Guillaume, âgés de 61 et 27 ans. En ce jeudi après-midi, les résidents du n°10 partent justement au commissariat de Metz pour répondre aux questions de la police, dans le cadre de l’enquête de voisinage. «Mais on ne sait rien de plus, poursuit Catherine. Ça change pas mal de locataires en bas. Nous, on habite au 1er étage. On entendait du bruit parfois mais ça s’arrêtait là. Il n’y avait pas de quoi se plaindre. Son fils ajoute : «Les policiers m’ont présenté une photo de la femme (décédée à la suite de ses blessures, NDLR) mais je ne la connaissais pas, je ne l’avais jamais vue.» En ce milieu d’après-midi, la police est toujours sur place et les techniciens scientifiques poursuivent leurs relevés…

Les deux hommes ont été placés en garde à vue. Reste à connaître la qualification des faits : meurtre ou violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ? Les investigations démarrent seulement.

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