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Meurtre de Rose dans les Vosges : la fillette n’a pas été violée


Les causes de la mort de la fillette ne sont pas encore connues. (photo AFP)

L’autopsie réalisée sur le corps de Rose, la fillette de cinq ans tuée dans les Vosges, « a permis d’exclure des faits de pénétration anale et vaginale », a indiqué vendredi le procureur de la République d’Épinal.

« Des analyses médico-légales complémentaires » sont encore nécessaires pour établir les causes de la mort, a précisé dans un communiqué le procureur Frédéric Nahon.

Le corps de la petite fille a été retrouvé mardi dans un sac plastique à l’intérieur d’un appartement de la commune de Rambervillers (Vosges), quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l’ordre.

Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l’an dernier, a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire, après deux jours de garde à vue au cours desquels il a gardé le silence. Un expert a conclu dans un rapport provisoire « à l’existence d’une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres », a précisé le parquet.

Dans le cadre de la première procédure, le suspect avait été placé dans un centre éducatif fermé pendant un an, soit la durée maximale possible, entre février 2022 et février 2023. Depuis son retour à Rambervillers en mars dernier, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse. Frédéric Nahon a souligné jeudi que le jeune homme respectait ces obligations et était en stage de cuisine.

L’affaire a débordé sur la sphère politique, la Première ministre Elisabeth Borne la qualifiant de « drame épouvantable ». « En fonction de l’enquête il faudra en tirer toutes les conséquences », a-t-elle affirmé sur France 2. Sur BFMTV et RMC, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé une « faillite de l’État » et une « justice trop laxiste ». La secrétaire d’État chargée de l’Enfance, Charlotte Caubel, qui a parlé à la famille de la victime, a estimé que « juridiquement, il n’y a pas de défaillance » dans ce dossier.

 

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