L’homme accusé de féminicide à Kanfen, retrouvé mort dans la Moselle

Le corps d’un homme a été repêché dans la Moselle à Thionville, ce mardi 6 février à l’aube. Il s’agit de celui de Gérard Lang, accusé du meurtre de son épouse à Kanfen et dont le procès se tenait à Metz.

Coup de théâtre, ce mardi 6 février devant la cour des assises de la Moselle. Au second jour du procès de Gérard Lang, accusé du meurtre de son épouse à Kanfen en 2019, magistrats, avocats et jurés ont appris le décès de l’accusé. Quelques heures plus tôt, le corps du septuagénaire a été retrouvé sans vie dans la Moselle. Peu après neuf heures, l’homme qui se présentait libre devant la cour, restait introuvable.

Il avait expliqué, au premier jour de son procès devant les assises de la Moselle, à Metz, vouloir terminer sa vie à Kanfen, dans la rue où il était né. C’est finalement à Thionville que le corps de Gérard Lang, a été repêché dans la Moselle. Peu avant 6 h du matin, l’alerte a été donnée et ce sont les sapeurs-pompiers de Thionville qui se sont chargés de repêcher le corps. Malgré leurs tentatives pour le réanimer, l’homme a été déclaré mort.

Deuxième et dernier jour, donc, du procès de l’accusé âgé de 78 ans, jugé pour avoir étranglé son épouse en 2019. Vers 10 h ce matin, la présidente de la cour d’assises avait lancé une procédure de sommation par huissier, constatant l’absence du Kanfenois dans son boxe. Ses deux domiciles – sa maison de Kanfen et son appartement de Thionville – devaient être visités.

L’accusé se trouvait sous surveillance judiciaire depuis 2021 et avait réemménagé dans la maison de Kanfen où son épouse avait été retrouvée étranglée.

Vers 11 h 30, « La cour a été avisée par le parquet de Thionville du décès de l’accusé », a déclaré la présidente, Delphine Chojnacki. Un drame inattendu qui a, de fait, provoqué l’extinction de l’action publique.

L’auteur présumé des faits ayant disparu, les poursuites cessent automatiquement. Me Thomas Hellenbrand, défenseur de Gérard Lang, secoué par la nouvelle du décès de son client par noyade, a déclaré : « Mon client est mort sans avoir pu être jugé, il reste donc présumé innocent ».