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Une structure de droit luxembourgeois va porter la voix des frontaliers


L’ambition sera de s’avancer comme une force de proposition «auprès des législateurs luxembourgeois, belge, français, allemand et européen. (Photo : archives lq/julien garroy)

Forts de leur étroite collaboration durant 14 ans, le président de l’Association des frontaliers au Luxembourg et son homologue belge ambitionnent de créer une association implantée au Grand-Duché.

Jusque-là, plusieurs syndicats historiques assuraient la défense des droits et intérêts des frontaliers travaillant au Grand-Duché. Avec la création prochaine de Frontaliers Luxembourg – a priori avant les élections européennes –, l’idée et l’ambition seront de s’avancer comme une force de proposition «auprès des législateurs luxembourgeois, belge, français, allemand et européen. Surtout lorsqu’une déclaration de politique commune, un projet de loi, un décret, une directive ou un règlement concernera les frontaliers et impactera leurs conditions de travail, de libre circulation ou leur vie privée».

La tâche sera d’ampleur, le travail de reconnaissance sera long. Les deux créateurs du collectif que sont le président de l’Association des frontaliers au Luxembourg (AFAL), Pascal Peuvrel, et son homologue belge, Georges Gondon, en ont conscience. «Mais nous comptons sur notre expérience s’étalant sur près d’une quinzaine d’années dans de gros dossiers concernant les bourses d’études ou les allocations familiales. Le but cette fois, c’est de créer une structure de droit luxembourgeois, au Grand-Duché donc, avec une liste d’objectifs qui constituera son ADN.» Sur la table s’empilent déjà des thématiques relatives à la mobilité, à la fiscalité directe et à l’étude d’un statut du travailleur frontalier.

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