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Détournement de fonds : ouverture du procès du sénateur UMP François Grosdidier


Le procès du sénateur UMP et maire de Woippy (Moselle), François Grosdidier, poursuivi pour détournement de fonds et de biens publics lorsqu’il était député-maire, s’est ouvert jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Metz, après dix ans d’enquête.

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François Grosdidier est notamment poursuivi pour avoir abusé de la franchise postale parlementaire, surtout au moment de sa candidature à la présidence de l’UMP en 2004 quand il était député. (Photos : AFP)

Sept autres coprévenus sont renvoyés devant le tribunal, mais seuls quatre d’entre eux se sont présentés à la barre, conduisant les parties à demander le renvoi global du procès. Celui-ci a été refusé par la présidente du tribunal, Chantal Menecker, qui a préféré scinder le dossier en deux, renvoyant à une audience ultérieure l’examen des faits reprochés aux absents. « Les peines que j’envisage de requérir sont des peines modérées », a commenté, de manière inhabituelle avant l’ouverture des débats, le procureur, Gilles Bourdier.

François Grosdidier est notamment poursuivi pour avoir abusé de la franchise postale parlementaire, surtout au moment de sa candidature à la présidence de l’UMP en 2004 quand il était député. La justice lui reproche également d’avoir fait payer à sa commune des frais d’entretien et de fonctionnement de sa permanence parlementaire, des factures d’impression pour son association politique, ou encore d’avoir eu abusivement recours à des véhicules municipaux à des fins distinctes de ses tâches de maire. Les autres prévenus – anciens ou actuels membres du conseil municipal de Woippy ou contractuels – l’ont notamment été pour prise illégale d’intérêts dans le financement d’associations locales ou pour l’utilisation détournée de véhicules municipaux.

L’affaire avait démarré en 2004-2005 avec les plaintes successives de deux membres de la première équipe municipale de François Grosdidier, maire de Woippy depuis 2001, avec lequel ils s’étaient brouillés. « La montagne accouche d’une souris », avait réagi François Grosdidier lors de son renvoi devant la juridiction correctionnelle, en septembre, deux ans après sa mise en examen dans ce dossier.

AFP

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