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Affaire Grégory : la demande de remise en liberté de Murielle Bolle sera déposée lundi


Mise en examen pour enlèvement suivi de mort, Murielle Bolle est incarcérée à Dijon depuis jeudi dernier. (photo AFP)

La demande de remise en liberté de Murielle Bolle, incarcérée dans le cadre de l’affaire Grégory, qui devait être déposée le 10 juillet devant la chambre de l’instruction de Dijon, ne le sera finalement que lundi, selon ses avocats.

« Dans un premier temps, nous déposerons la demande et il est vraisemblable que la chambre de l’instruction, qui dispose d’un délai de 20 jours pour statuer, se réunisse dans le cadre d’un débat contradictoire », a indiqué jeudi Me Christophe Ballorin, un des avocats de cette femme de 48 ans, témoin clé en 1984 et mise en examen le 29 juin dernier. Cette audience « pourrait avoir lieu la semaine suivant la confrontation », prévue le 28 juillet, entre Murielle Bolle et un cousin dont le témoignage récent a été déterminant dans sa mise en cause, a précisé Me Ballorin.

La rétractation éclair, il y a près de 33 ans, de celle qui était alors adolescente, après un témoignage accablant son beau-frère Bernard Laroche pour le rapt de Grégory, 4 ans, est à nouveau au cœur des investigations. En détention provisoire depuis jeudi dernier à Dijon, après sa mise en examen pour enlèvement suivi de mort, Murielle Bolle avait entamé une grève de la faim pour protester contre ses conditions d’incarcération et clamer son innocence. Elle y a mis un terme mardi.

Le report de la demande de remise en liberté est justifié par la « pudeur » nécessaire après la mort mardi de Jean-Michel Lambert – probablement un suicide -, le premier juge chargé d’instruire l’affaire, ont précisé les conseils de Murielle Bolle, qui mettent aussi en avant « la nécessité de ne pas mettre la pression sur la chambre de l’instruction ».

Par ailleurs, l’avocat lyonnais Me François Saint-Pierre a rejoint jeudi la défense des époux Villemin, les parents de Grégory, déjà représentés par Mes Thierry Moser et Marie-Christine Chastant-Morand. « Nous estimons qu’il est bon et utile que la procédure soit examinée par un œil neuf », a fait valoir dans un communiqué Me Moser, évoquant aussi « un surcroît d’activité » pour la partie civile après les récents rebondissements de l’affaire.

Le Quotidien/AFP

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