A30 : deux semaines de travaux près du viaduc d’Hayange

Dès lundi soir, les travaux d’envergure reprendront sur l’axe A30-RN52. Durant deux semaines, en plusieurs phases, le chantier immobilisera une voie de circulation sur 3 km, dans le sens Longwy-Metz.

De 22h lundi à 5h mardi 23 mars, l’axe sera fermé par les services de la DIR-Est, dans le sens Longwy-Metz, entre la sortie vers Havange et l’entrée depuis Hayange. La déviation habituelle sera mise en place via la RD14, puis l’A31.

La société Est Ouvrages profitera de cette nuit pour installer des murs métalliques entre les deux voies de circulation vers Metz, juste après le viaduc hayangeois. « Ce genre de dispositif est assez rare », relève Benoît Racadot, responsable du centre DIR-Est de Villers-la-Montagne.

Dès le matin dans le sens Longwy-Metz, la circulation se fera sur la seule voie de circulation de gauche, sur près de 3 km. Dans le sens Metz-Longwy, le trafic ne sera pas impacté. Ces restrictions seront maintenues au cours des deux semaines suivantes, afin de sécuriser l’intervention se déroulant de l’autre côté de la paroi. À savoir, le retrait de la végétation des murs de soutènement situés en bordure de l’A30, à proximité du viaduc hayangeois. Les branchages seront coupés, puis jetés sur la chaussée où ils se verront broyés.

Un chantier dans le chantier

Une fois le chantier soldé, Est Ouvrages devra bloquer le tunnel durant une nouvelle nuit, du mardi 6 avril à 22h au mercredi 7 avril à 5h. Objectif : démonter les parois métalliques et faire place nette.

En cours de route, cette section de l’A30 accueillera un chantier dans le chantier. Au cours de la nuit du 31 mars au 1er avril, la circulation sera totalement coupée au sein du tunnel du Bois de chênes, dans les deux sens de circulation. Les déviations nécessaires seront mises en place.

« Ces travaux-là ne vont pas se voir », prévient Benoît Racadot. « Beaucoup d’équipements ont été installés dans le tunnel au mois d’octobre : capteurs de fumée, anémomètre, plots de jalonnement, barrières, postes d’appel d’urgence… Il faut les contrôler. Ici, c’est une opération de maintenance. »

Xavier Jacquillard (Le Républicain lorrain)