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Volkswagen se lance dans l’autopartage électrique


1 500 e-Golf vont être déployées à Berlin pour démarrer. (illustration AFP)

Le géant allemand de l’automobile, Volkswagen, se lance à son tour dans l’autopartage avec une flotte de 2 000 voitures électriques déployées l’an prochain à Berlin, s’attaquant à une activité en forte croissance, a-t-il annoncé jeudi.

Ce nouveau service, baptisé « We Share », installera sur la voie publique 1 500 e-Golf « au deuxième trimestre 2019 » dans la capitale allemande, suivis « plus tard » de 500 modèles e-Up!, eux aussi tout électriques et de marque Volkswagen. VW, l’une des douze marques du groupe de Wolfsburg, entend déployer à partir de 2020 son offre dans d’autres grandes villes « de plus de un million d’habitants » en Europe et Amérique du Nord, sans précisions pour l’instant.

Le numéro un mondial de l’automobile table au minimum sur « une croissance annuelle de 15% » de la demande européenne de véhicules en libre service, utilisés contre paiement d’un forfait au kilomètre ou à la minute, a expliqué Philipp Reth, patron de sa filiale Mobilité urbaine.

Rude concurrence

A Berlin, VW devra affronter la concurrence de ses rivaux allemands Daimler et BMW, qui ont annoncé en mars la fusion de leurs systèmes d’autopartage Car2Go et DriveNow, soit 20 000 véhicules combinés opérant dans 31 villes et utilisés par plus de 4 millions de clients. Les deux constructeurs entendent, plus largement, devenir des « fournisseurs de services de mobilité », en développant des plateformes mobiles pour commander des taxis, localiser et payer en ligne des places de parking ou des stations de chargement de voitures électriques, lorgnant vers le modèle du californien Uber.

Lancé dans la même démarche, Volkswagen a annoncé jeudi un plan d’investissement de 3,5 milliards d’euros d’ici à 2025 pour « son offensive numérique », incluant le développement de logiciels avec l’objectif de parvenir à une flotte de véhicules « entièrement connectés ».

LQ/AFP

Un commentaire

  1. Ce qui peut fonctionner à Berlin ou en Europe du Nord ne marchera pas forcément ailleurs. L’exemple de l’échec récent des autolibs à Paris le montre bien.

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