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SES confie à Boeing sa nouvelle génération de satellites en orbite


La constellation O3b en position orbitale moyenne est destinée aux services de connectivité fixes et mobiles, notamment en avion. (illustration Jean-Claude Ernst)

L’opérateur satellitaire luxembourgeois SES a confié à l’américain Boeing la conception et la fabrication de sa nouvelle génération de satellites pour sa constellation en orbite moyenne O3b mPOWER.

« Avec le lancement d’O3b mPOWER, SES ouvre une ère nouvelle en matière de connectivité et transforme en profondeur le rôle et les capacités des satellites », a déclaré lundi Karim Michael Sabbagh, le PDG de SES, à l’occasion de la Satellite Business Week, grand rendez-vous annuel du spatial qui se tient à Paris. « O3b mPOWER est un système unique avec une puissance, une performance et une flexibilité nettement plus élevées, ce qui place la barre technologique au plus haut niveau, et propose une feuille de route visionnaire pour la prochaine génération de technologies », a-t-il ajouté. Il s’est refusé à dévoiler le montant de ce contrat.

La constellation O3b en position orbitale moyenne (MEO, Middle Earth Orbit) est destinée aux services de connectivité fixes et mobiles, notamment en avion. La première génération des satellites O3b, développée par Thales Alenia Space, est constituée de 20 satellites dont 12 sont déjà en orbite et huit doivent suivre d’ici 2018. Ceux de nouvelle génération développés par Boeing seront déployés à partir de 2021.

SES espère ainsi prendre une longueur d’avance sur la concurrence, notamment OneWeb, qui développe une constellation en orbite basse (LEO, Low Earth Orbit) soit à quelques 1 200 kilomètres. L’opérateur luxembourgeois entend proposer une offre « différenciée et évolutive dans le monde entier, avec plus de 50 satellites en orbite géostationnaire (GEO) et 12 satellites en orbite terrestre moyenne (MEO) ».

Interrogé sur les raisons qui ont amené SES à choisir Boeing, Karim Michael Sabbagh a estimé qu’ « il y a eu une opportunité qui a été très bien identifiée par Boeing ». « Aujourd’hui, Thales a le mandat le plus grand puisqu’ils sont en charge des huit satellites première génération ainsi que SES17 (satellite géostationnaire, NDLR) », a-t-il expliqué. « Les sept (satellites) ne remplacent pas la constellation, il la complètent afin de passer d’un service qui est très focalisé sur un type de client qui demande une très grande bande passante à un autre type de client pour lequel c’est beaucoup plus distribué », a-t-il précisé.

Le Quotidien/AFP

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