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Nouvelle baisse importante des prix du pétrole


Les prix du pétrole ont ouvert en baisse mardi à New York, plongeant brièvement sous le seuil des 45 dollars avant de se reprendre, plombés par de nouveaux commentaires de pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

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Ce mardi, les prix du baril de pétrole ont plongé brièvement sous le seuil des 45 dollars avant de se reprendre. (Photo : AFP)

Vers 14h20 GMT, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février perdait 55 cents, à 45,52 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), évoluant au plus bas niveau depuis mars 2009. Les investisseurs observaient avec angoisse le plongeon quasi-ininterrompu des cours du pétrole, au lendemain de la révision en baisse de leurs prévisions de prix pour le brut par plusieurs banques.

« Ce pessimisme pèse toujours sur les prix aujourd’hui », a noté Matt Smith, de Schneider Electric. De nouveaux commentaires de responsables saoudiens, sur le fait que les cours du pétrole à 100 dollars le baril appartenaient au passé, ont contribué à conforter les opérateurs de marchés pariant sur une baisse des cours, d’après des analystes.

L’Opep refuse de revenir sur sa décision de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj). Le ministre de l’Énergie des Émirats arabes unis, Suhaïl Mazroui, a de son côté constaté mardi lors d’un forum sur l’industrie pétrolière à Abou Dhabi que l’Opep ne pouvait plus « protéger » les cours du pétrole, pointant du doigt la production de pétrole de schiste américaine. « Nous avons connu une surproduction, venant essentiellement du pétrole de schiste, et cela doit être corrigé », a dit le ministre.

« Bref, l’Opep reste intransigeante et, cerise sur le gâteau, le dollar regagne encore en vigueur », accentuant la déprime du marché, a relevé Matt Smith. Un billet vert plus élevé rend moins attractifs les achats d’actifs, dont le brut, libellés dans cette monnaie pour les acheteurs munis d’autres devises. À ce stade, « les 40 dollars sont la prochaine cible » du marché, selon Matt Smith. Le prix du WTI n’est pas passé sous ce seuil psychologique depuis le 24 février 2009, lorsqu’il était descendu jusqu’à 38,30 dollars en séance, pour une clôture à 39,96 dollars.

AFP

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