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Luxembourg : le pire semble évité pour DuPont


(Photo : Archive Editpress)

Jusqu’à 40 postes étaient menacés depuis décembre.

Au cours du mois de décembre, DuPont Luxembourg avait annoncé vouloir se séparer d’environ 30 à 40 de ses employés dans le cadre d’un plan de réduction des coûts. Sur ce, les représentations des syndicats LCGB et OGBL avaient participé à des rencontres au sein du ministère de l’Économie pour discuter d’un éventuel maintien dans l’emploi dans des salariés visés.

Ce jeudi, le LCGB a annoncé par communiqué avoir «partiellement» réussi à assurer un maintien de l’emploi. En effet, en analysant la situation des salariés au sein de l’entreprise on s’est rendu compte que pour près de la moitié de salariés des retraites anticipées ou des «solutions internes» pourraient être envisagées.

Comme le précise le syndicat chrétien dans son communiqué d’hier : «Pour le reste du personnel concerné, le LCGB s’engage à élaborer un plan de maintien de l’emploi afin d’éviter un éventuel plan social et de sauvegarder ainsi l’existence des salariés concernés.» D’après le LCGB, les mesures de maintien de l’emploi pourraient éventuellement se traduire par «un transfert d’entreprise de salariés de la société DuPont à une autre entreprise du secteur industriel». Cette option aurait du moins été «discutée».

Garantir l’existence des salariés

Mais le syndicat aurait également discuté le cas où «aucune mesure de maintien de l’emploi ne pourrait replacer directement le salarié sur le marché du travail». En effet, comme le note encore le mouvement dans son communiqué, un «paquet représentant un filet social de secours pour les salariés concernés» serait en train d’être préparé de concert avec les autres partenaires sociaux.

Comme le rappelle le LCGB, le syndicat œuvre depuis plusieurs années «pour la création d’une structure de coordination nationale, qui devra garantir que l’existence de la personne reste sauvegardée». Et d’insister sur le fait que «si cette structure aurait déjà été implémentée antérieurement par les acteurs politiques, DuPont Luxembourg pourrait se restructurer sans que les existences des salariés seraient en danger».

À quoi songe exactement le LCGB? Le syndicat propose de créer une structure comparable à la «Cellule de reclassement (CDR) dans des secteurs à homogénéité élevée comme dans ce cas l’industrie». Il devrait permettre avant tout, «d’éviter que les salariés victimes d’une restructuration tombent durablement au chômage et de leur proposer une alternative qui leur permet de rester employés respectivement de continuer à exercer une occupation sensée et décente».

La prochaine réunion avec la direction se tiendra le 21 janvier.

Le Quotidien

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