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Luxembourg : 70 emplois créés depuis le lancement de SpaceResources


Les retombées économiques du programme SpaceRessources.lu sont pour le moment difficile à quantifier (Photo d'illustration : AFP).

Interpellé via par le député Marc Baum, à propos des retombées économiques du programme SpaceResources.lu, le vice-premier ministre Étienne Schneider défend un premier bilan : 20 entreprises du secteur spatial commercial se sont établies au Luxembourg, pour la création d’environ 70 emplois techniques, depuis la loi de juillet 2017.

C’est très peu, par rapport aux 13 000 emplois créés chaque année au Luxembourg. Mais « Les perspectives en matière de création d’emplois sont encourageantes, précise Étienne Schneider, puisque si les entreprises concernées se développent comme attendu, cela devrait générer quelques 400 nouveaux emplois d’ici fin 2020. »

Surtout, il faudrait voir l’impact sur la productivité du pays qui peut être espéré dans ce nouveau secteur, l’un des symboles de la « croissance qualitative » visée par le gouvernement. Moins d’emploi correspond paradoxalement à une bonne nouvelle pour le Luxembourg, si cela entraîne une création de richesse plus forte que l’emploi traditionnel. En clair, le Luxembourg court derrière des emplois à haute-valeur ajoutée, dans ce domaine comme dans d’autres (digitalisation de la société, écologie,médecine etc.)

Question de productivité

Mais pour le moment, comme l’a récemment évoqué le président de la CCI Carlo Thelen sur son blog, la productivité diminue d’année en année au Luxembourg, atteignant -5% sur la période 2000-2017. Donc tout l’effet inverse de la volonté d’une troisième révolution industrielle (plan Rifkin) permettant au Luxembourg de ne plus vivre sur ses « trop grands pieds » : besoin de toujours plus de main d’oeuvre pour une création de richesse constante, problèmes difficilement solubles de la construction de logement (implantation des résidents) ou du développement de la mobilité (accès aux bassins d’actifs voisins).

L’État, investisseur moteur du futur fonds 

Pour revenir au secteur des ressources spatiales, Étienne Schneider précise que l’enveloppe de 200 millions d’euros de soutien votée en 2016 court jusqu’en 2021. « Il importe de souligner que les mesures mises en place dans le cadre de cette stratégie dépassent le cadre de l’initiative SpaceResources.lu, précise le ministre. Elles contribuent largement au développement de tout l’écosystème spatial au Luxembourg. » Il convient de relever que d’autres investissements  seront possibles une fois qu’un fond d’investissement dédié aux ressources spatiales sera « opérationnel », écrit Étienne Schneider. « L’État prévoit de devenir un « anchor investor » dans le fonds (NDLR : investisseur moteur), sans toutefois dépasser une contribution de 50%. À ce jour, le montant qu’investira l’État n’est pas fixé puisqu’il dépendra aussi des investissements des partenaires privés. »

HG / Le Quotidien

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