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La centrale électrique d’Esch va fermer ses portes


La centrale électrique turbine gaz vapeur (TGV) installée à Esch a été inaugurée en 2002. (Photo Fabrizio Pizzolante)

Les actionnaires de Twinerg SA ont décidé, jeudi, la fermeture définitive de la centrale électrique d’Esch-sur-Alzette.

La décision a été prise lors de l’assemblée générale extraordinaire. Les trois actionnaires Engie Electrabel, Enovos Luxembourg et ArcelorMittal Luxembourg ont décidé «d’un commun accord» de fermer la centrale à turbine gaz vapeur (TGV) située à Esch-sur-Alzette et de liquider la société Twinerg.

Selon un communiqué des trois actionnaires, la recherche d’un repreneur n’a rien donné. Ils ont estimé que l’unité de production «n’offre plus les perspectives de rentabilité permettant de la maintenir dans le marché et ce malgré la localisation intéressante de la centrale au carrefour des réseaux luxembourgeois, français, belges et allemands», ainsi que «ses caractéristiques techniques performantes, son état de maintenance irréprochable et les efforts successifs qui ont été faits pour réduire ses coûts opérationnels».

Selon le syndicat OBGL cette fermeture est un «coup dur» pour les 17 salariés concernés, «même si elle ne constitue pas une surprise», car il a eu depuis le début 2015 des entrevues régulières avec les responsables de Twinerg SA et du groupe Engie, l’actionnaire majoritaire. Lors de ces réunions, écrit l’OGBL, divers «scénarios d’avenir pour l’entreprise et leurs conséquences sociales ont été discutés entre partenaires sociaux».

Pour le syndicat, la négociation de licenciements «ne sera donc à l’ordre du jour qu’en cas d’échec dans la recherche d’un nouvel emploi adapté aux compétences et aux besoins des salariés». Il demande que les actionnaires de la société fassent «un effort maximal » afin de trouver des solutions «satisfaisantes» au sein de leurs entreprises pour les salariés qui perdent leur emploi. Enfin, selon l’OGBL, il faut éviter que les salariés passent par la case chômage et il faut «garantir le maintien des acquis sociaux».

Aude Forestier

2 plusieurs commentaires

  1. Cela ne nous dit pas pourquoi la rentabilité n’était pas là ?

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