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Théâtre d’Esch : le programme de la nouvelle saison, la der de Charles Muller


Le spectacle de danse "Breakin' Mozart" s'annonce passionnant. (photo DR)

En tout, ce sont 90 manifestations culturelles qui seront organisées l’an prochain par le théâtre et le Conservatoire d’Esch-sur-Alzette, qui ont présenté, jeudi, leur saison.

« Ce sera ma dernière! » C’est avec ces mots que Charles Muller, directeur depuis 2004, a commencé sa présentation de la prochaine saison du théâtre d’Esch-sur-Alzette. Une annonce courte, claire et précise qui a rapidement laissé place à une rapide rétrospective de la saison en cours (29  837  spectateurs pour le moment aux 69  spectacles et 95  représentations à ce jour) et une plus vaste présentation de la saison à venir.

Une saison pour laquelle «le Théâtre municipal (est) toujours prêt à s’investir pour divertir, faire découvrir, susciter la curiosité et (…) fédérer un large public autour d’une cause juste», écrit la bourgmestre Vera Spautz, dans sa préface du programme commun du théâtre et du Conservatoire de la Métropole du fer.

De nombreux événements porteront, en effet, sur le thème des réfugiés ( Welcome to Paradise ), des enfants placés en foyer ( Success Story ), des Printemps arabes ( Dans les yeux du cie l), de la Shoah ( Anne Frank : Das Tagebuch ), etc., ce qui ne veut pas dire que la saison sera déprimante. Pour contrebalancer ce côté on ne peut plus sérieux, Alex Lutz présentera son Nouveau Spectacle , tout comme Gaspard Proust ou encore l’habituel Caveman. Ziemlich beste Freunde proposera une version scénique et allemande du film Intouchables d’Éric Toledano et Olivier Nakache, tandis que Tonya Kinzinger sera Veuve à tout prix! aux côtés d’Éric Collado et Pascal Sellem et que Patrice Laffont jouera au Gentlemen déménageurs .

Également au programme  : Kafka, Dante, Bergman, Pierre Dac, Günter Grass, Oscar Wilde, Shakespeare, Éric-Emmanuel Schmitt, Woody Allen, Marivaux… un sacré grand écart en perspective et «une programmation tout en variation, adaptée au public hétérogène et multilingue», reprend la bourgmestre. Une programmation, enfin, qui «allie diversité et qualité» et «à l’image de notre population, multiculturelle et riche de ses différences».

Le théâtre d’Esch proposera trois production maison la saison prochaine  : Ein Bericht für eine Akademie , une mise en scène collective sur le texte de Kafka avec Germain Wagner; Escher Meedchen de Mandy Thiery et La Chambre des larmes , de Franck Leprévost avec Valérie Bodson, Denis Jousselin et Steve Karier, ainsi que de nombreuses coproductions.

Une saison 2017/2018 qui proposera, comme à l’habitude, des pièces de théâtre classiques et contemporaines, mais aussi pour les jeunes, du théâtre musical, des spectacles de danse (Breakin’ Mozart s’annonce passionnant), des concerts (pour le concert de nouvel an, Gast Waltzing dirigera l’Antonio Vivaldi Orchestra), mais aussi des spectacles d’associations grand-ducales. Une saison qui s’ouvrira le 5 octobre avec le spectacle pour enfants Curtains – Vorhang auf für Mord! et se terminera le 29 juin avec Alex Lutz.

Le Conservatoire à un rythme hebdomadaire

À côté des 66  manifestations organisées au théâtre –  si on ajoute les deux expositions prévues dans sa galerie  : «Un éclat immatériel» de Nico Langehegermann et «Birds» de Patrick Galbats – le programme du Conservatoire peut sembler bien mince. Ses 24  rendez-vous représentent tout de même « un concert par semaine entre octobre et avril », note le directeur Marc Treinen.

Et là encore, la diversité est de mise, avec les traditionnels concerts des professeurs du Conservatoire, des invités de prestige comme la harpiste Agnès Clément, la luthiste Gabriella Perugini ou encore le trompettiste James Morrison, du classique, du baroque, du jazz, de la musique de Piazzolla, des compositeurs classiques revisités en version jazzy (Klazz Brothers & James Morrison) ou pop (Vision String Quartet), des concerts «jeunes talents», d’autres «jeune public», etc..

Bref, «une abondance culturelle qui prépare on ne peut mieux l’échéance 2022 qui verra Esch-sur-Alzette et sa région porter le prestigieux label de capitale européenne de la culture», conclut, dans sa préface, l’échevin de la Culture, Jean Tonnar.

Pablo Chimienti

Infos ici sur le site www.esch.lu

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