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[Luxemburgensia] Faut-il réformer l’Église réformée ?

490_0008_14762787_201704141826_0001Martin Luther, le grand réformateur du catholicisme, n’a pas laissé de traces personnelles au Luxembourg. Néanmoins, il existe une église protestante dans le centre-ville de Luxembourg et une autre église protestante réformée à Esch-sur-Alzette.

La première, l’église de la Trinité, est sise dans la rue de la Congrégation et son affectation au culte protestant remonte à la confession du Grand-Duc Adolphe de Nassau-Weilburg, adhérent de cette profession de foi. (D’ailleurs, une loge grand-ducale orne l’intérieur de cette église, alors que les chefs de l’État contemporains ont tourné leur profession de foi vers l’obédience romaine-catholique; la descendance de Guillaume IV ayant été exclusivement féminine [Marie- Adélaïde, Charlotte], le pacte familial des Nassau-Weilburg imposait ce changement).

Une similitude étrange entre le catholicisme romain et l’Église protestante implantés actuellement au Luxembourg est celle que les ressortissants des deux cultes règlent désormais leurs différends avec la hiérarchie ecclésiastique par voie judiciaire.

Une nouvelle réformation s’imposerait-elle à nouveau, après 500 ans ?

Le site internet de l’Église protestante du Luxembourg ne mentionne pas de personnalités illustres luxembourgeoises (même pas Adolphe et Guillaume IV prémentionnés), mais énumère trois figures illustres du protestantisme mondial : Henri Dunant (1828-1910), fondateur de la Croix-Rouge, Albert Schweitzer (1875-1965) et Martin Luther King (1929-1968), leader du mouvement pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis.

Jean Rhein

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