Accueil | Culture | L’ourson, sauvé la semaine dernière, en danger après s’être fait la belle

L’ourson, sauvé la semaine dernière, en danger après s’être fait la belle


L'ourson serait toujours particulièrement affaibli selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. (Photo illustration ONCFS)

Un ourson non sevré d’environ 5 mois, qui avait été sauvé en Ariège après avoir perdu sa mère, est en danger après s’être échappé de l’enclos où il était soigné dans le Tarn (France).

Le petit animal « de 8 kg particulièrement affaibli » qui avait été placé « le 12 juin 2019 chez un capacitaire ursidés afin d’être réalimenté et remis en état pour retrouver son milieu naturel », s’est échappé dans la nuit de dimanche à lundi de son enclos sur la commune de Saint-Pierre de Trivisy (France), à une quarantaine de kilomètres au sud-est d’Albi, a précisé la préfecture du Tarn dans un communiqué.

Selon un agent préfectoral, l’ourson, « encore très faible » n’a que très peu de chance de survie « s’il n’est pas retrouvé dans les prochaines heures ». Un appel à témoin et des recherches ont été lancés pour retrouver l’ourson qui « ne présente aucun danger pour l’être humain », souligne le communiqué.

Une douzaine de personnes mobilisées

Une douzaine de personnes dont trois spécialistes de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) participaient lundi en début d’après-midi à ces recherches, a constaté un correspondant de l’AFP.

Il y a une semaine le petit mammifère qui errait sans sa mère à proximité des habitations du village de Couflens en Ariège, avait été recueilli par les agents de l’ONCFS. Un examen vétérinaire avait confirmé que le plantigrade était « extrêmement affaibli, dénutri et déshydraté », prouvant qu’il était séparé de sa mère depuis plusieurs jours, avait indiqué à l’AFP le délégué Occitanie de l’ONCFS, Nicolas Alban.

Cet agent avait souligné la difficulté à mettre en place « une captivité temporaire en garantissant la non imprégnation (faculté à garder la peur de l’homme) ». Selon l’ONCFS, une cinquantaine d’ours vivent dans le massif pyrénéen avec une concentration d’individus dans dans l’ouest de l’Ariège, à l’endroit même où l’ourson a été sauvé.

LQ / AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.