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Les châteaux luxembourgeois, des décors plébiscités


En 2007, le château d’Ansembourg a accueilli l’équipe du film Les Enfants de Timpelbach avec Gérard Depardieu. (Photo : Christophe Déage)

Vianden, Ansembourg, Beaufort… Les châteaux luxembourgeois se retrouvent régulièrement en tête d’affiche de nombreux longs métrages.

Fierté du Grand-Duché, les châteaux du Luxembourg sont aussi des décors très appréciés des réalisateurs. Outre Vianden, le Grand-Château d’Ansembourg a accueilli plusieurs tournages. En 2007, il reçoit l’équipe du film Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary.

Le film retrace l’histoire d’un village isolé presque idyllique où des enfants multiplient les farces et les mauvais coups contre leurs camarades et les adultes. Un jour, ils décident de quitter le petit bourg. Les péripéties s’enchaînent alors… Gérard Depardieu, Carole Bouquet et Adèle Exarchopoulos, alors âgée de 14 ans, foulent les jardins et pavés du château d’Ansembourg, mais aussi ceux de Beaufort ou d’Eyneburg, en Belgique.

Des décors grandeur nature

Un casting cinq étoiles et un tournage d’envergure dans un château qui n’en est pas à son coup d’essai. Ansembourg a, en effet, ouvert les portes de son édifice à plusieurs reprises. À l’image du Grand-Château, ces édifices patrimoniaux sont très intéressants pour les réalisateurs. «Les productions américaines n’ont pas de châteaux médiévaux chez elles. Il y a donc deux solutions, soit elles filment en studio, soit elles se déplacent. Les châteaux sont souvent utilisés pour des films à caractère fantastique ou historique. C’est un bon moyen pour certaines productions qui n’ont pas les moyens de construire ces décors de se rendre dans un pays», explique un spécialiste du 7e art.

Des lieux qui disparaissent parfois des films, mais qui restent très intéressants pour les metteurs en scène, notamment pour retranscrire certaines périodes ou ambiances. «Il y a beaucoup de décors qui ont été surutilisés. Je pense, par exemple, à la salle des chevaliers de Vianden. Il faut donc pour les décorateurs trouver des parades pour que le public ne les reconnaisse pas. Cela dépend souvent de la qualité du film», conclut-il.

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