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Disques de Johnny Hallyday : Laura et David réclament le gel de royalties


La requête porte forcément aussi sur l'album posthume, qui a franchi la barre du million d'exemplaires vendus. (archives AFP)

Laura Smet et David Hallyday réclament au civil le gel d’une partie des royalties issus de la vente d’albums de leur père, dont le dernier qui vient de dépasser le million d’exemplaires écoulés, a-t-on appris mardi auprès de l’avocat de Laura Smet.

« C’est une assignation dirigée contre les maisons de disques », a précisé Me Emmanuel Ravanas, confirmant une information de BFMTV, nouvel épisode de la guerre entre les deux aînés de la star et sa veuve autour de la succession. Les trois maisons de disques concernées sont Universal, Sony et Warner, qui a lancé fin octobre l’album posthume Mon pays, c’est l’amour, le 51e de l’artiste décédé en décembre dernier à l’âge de 74 ans. Trois semaines après sa sortie, cet album a franchi la barre du million d’exemplaires vendus.

Selon BFMTV, le tribunal de Paris doit se prononcer le 27 novembre sur cette requête, consistant à demander le gel de 75% des revenus liés aux ventes de disques versés à Johnny Hallyday de son vivant, et désormais à sa veuve, Laeticia. Le trust JPS Trust créé par le chanteur en Californie, et dont Laeticia est à présent bénéficiaire, avait officiellement demandé en juillet à un tribunal de Los Angeles le transfert dans son giron d’une partie de son patrimoine américain, royalties, motos Harley-Davidson et voitures de luxe.

« Rien d’occulte »

« Toutes les parties ont été dûment informées, il n’y a rien d’occulte. (…) Ça ne rend pas non plus inaccessibles les biens si jamais le régime français de la succession était reconnu », avaient assuré les avocats de Laeticia Hallyday en France. Laura Smet et David Hallyday ont obtenu en avril de la justice française le gel d’une partie des avoirs de leur père : ses droits artistiques et ses propriétés françaises, à Marnes-la-Coquette et sur l’île de Saint-Barthélémy. Les deux propriétés californiennes, situées à Santa Monica et à Los Angeles, n’étaient pas concernées par cette mise sous séquestre pour préserver sa veuve et ses deux filles mineures, Jade et Joy.

Dans son ordonnance, le juge des référés citait à l’époque un « risque réel de transfert de tous les biens du défunt au profit du JPS Trust ». Une première audience doit se tenir le 22 novembre pour débattre de la compétence du tribunal de Nanterre à trancher dans la succession d’un résident américain.

Venue en France à l’occasion de la commercialisation du dernier album de son mari, Laeticia Hallyday avait affirmé « essayer » de négocier avec Laura Smet et David Hallyday pour solder la bataille judiciaire engagée autour du testament de Johnny Hallyday. Mais « c’est compliqué », avait-elle ajouté.

LQ/AFP

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