Accueil | Culture | Des hôtels suédois proposent de rembourser le séjour de couples qui divorcent

Des hôtels suédois proposent de rembourser le séjour de couples qui divorcent


Cette étrange campagne a en fait pour but de pérenniser les mariages. (illustration AFP)

Les couples qui divorcent dans l’année suivant leur séjour dans l’un des hôtels du groupe suédois Countryside pourront se faire rembourser, a assuré l’hôtelier dimanche.

Avec cette initiative « radicale », le groupe espère que « les personnes seront plus nombreuses à comprendre à quel point c’est important de s’investir avant qu’il ne soit trop tard dans sa relation », a expliqué la porte-parole du groupe, Anna Madsen, qui ne craint pas les abus. Pour obtenir un remboursement, c’est simple : il suffit d’indiquer un code lors de sa réservation dans l’un des 40 hôtels luxueux du groupe en Suède et si, « contre toute attente », les clients divorcent dans l’année, ils n’ont « qu’à envoyer le jugement. Countryside Hotels remboursera alors leur séjour, jusqu’à deux nuits », a précisé le groupe dans un communiqué. Pour en profiter, il faut être « légalement marié et séjourner dans la même chambre ».

Introduite le 20 mars, l’offre est à durée indéterminée et le nombre de réservations faites avec le code n’est pas encore connu. « Pas mal de gens se sont manifestés et ont demandé si cette garantie existe pour de vrai », s’est amusée Anna Madsen. « Cela fait longtemps qu’on accueille des couples dans nos hôtels (…) et nous avons vu à quel point il peut être bénéfique de quitter la routine et se consacrer l’un à l’autre », a-t-elle ajouté, espérant que cette campagne pourra pérenniser des mariages.

En 2014, plus de 47 000 mariages ont été célébrés en Suède et quelque 24 000 divorces prononcés.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.