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Alex Goude et la maison Lumni : « Les parents comprennent pourquoi ils paient la redevance »


"Nous travaillons main dans la main avec le ministère de l’Éducation Nationale" pour proposer des programmes scolaires de qualité, assure l'animateur. (photo France Télévisions)

L’école à la maison, tel est à l’heure du confinement le nouveau défi quotidien d’Alex Goude. Entouré d’enseignants et de spécialistes, il anime ainsi sur les chaînes du groupe France Télévisions différents programmes. Il a répondu à nos questions.

Comment est né ce programme ?
C’est Adèle Cogard, la directrice de Lumni, le pôle éducation de France Télévisions, qui en a eu l’idée avant le confinement. A peine quatre jours plus tard, les mesures étaient annoncées.

Quelle a été la difficulté de monter une émission aussi rapidement ?
On ne fabrique jamais une émission en aussi peu de temps. Normalement, un programme se conçoit bien en avance, on tourne des pilotes… Nous avons ici travaillé avec ce sentiment d’urgence et nous avons bossé non-stop pendant plusieurs jours, à enchaîner les réunions Skype…

Comment cela se prépare en termes de contenus ?
Nous travaillons main dans la main avec le ministère de l’Éducation Nationale. Des équipes de spécialistes et de professeurs sont justement avec nous pour proposer un programme de qualité. Le matin à 9h, nous nous adressons aux primaires et l’après-midi, ce sont les collégiens puis les lycéens et enfin, la maison Lumni, un programme davantage grand public.

image France Télévisions

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C’est de fait une émission remplissant largement la mission du service public ?
Pour le coup, oui, on ne peut pas faire mieux. Et c’est assez dingue le nombre de messages que je reçois, plus qu’à l’époque même où je présentais « La France a un incroyable talent ». Cela soulage les parents et les gens sont reconnaissants de ce programme, disent qu’ils comprennent pourquoi ils paient la redevance télé… On se sent vraiment utile.

Avez-vous également des réactions des enseignants ?
Oui et elles sont très positives. Bien que confinés, ils travaillent de chez eux, par Internet notamment. C’est vraiment une période où tout le monde est mobilisé.

Quel est le rythme ?
Pour le coup, on est vraiment en flux tendu. On enregistre la veille pour le lendemain donc c’est assez intense. On va essayer de prendre un peu d’avance pour se ménager.

Comment gérez-vous ces enregistrements ?
C’est intense mais on le fait pour une bonne cause. Ce qui est assez drôle est que pour beaucoup de monde, le rythme est de fait ralenti, ils sont à la maison, et de mon côté, je n’arrête pas un instant.

Est-ce particulier d’enregistrer une émission dans le respect des différentes consignes ?
Déjà, j’ai toujours mon tube de gel hydroalcoolique dans ma loge. (Rires) Nous respectons les distances entre les personnes, nous avons des masques à disposition, que nous ne portons pas pour tourner bien sûr mais nous faisons très attention.

Vous avez une image de grand frère auprès des téléspectateurs. Pensez-vous que cela est un atout pour présenter cette émission ?
Je pense que cela a joué en tout cas. J’ai toujours été un grand enfant aussi et il y encore chez moi le syndrome de Peter Pan. Cela fait 24 ans que j’écris pour Le Journal de Mickey, je présente les sorties Marvel en France donc ce n’est pas un hasard.

Jusqu’à quand seront proposées ces émissions ?
Le temps du confinement. Après, et je vois le sens de la question, nous avons déjà beaucoup de demandes pour que cela existe encore après, le week-end par exemple et pendant les vacances scolaires. Nous ne sommes pas encore dans cette démarche mais on verra après. On prendra le temps de se poser et de réfléchir.

Entretien avec Nikolas Lenoir

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