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TGV : la SNCF assure tout faire pour « baisser les prix »


Deux tiers des dessertes ferroviaires perdent de l'argent, comme Lille-Lyon, Paris-Metz-Luxembourg, Strasbourg-Nantes, Paris-Reims ou Paris-Côte d'Azur, entre autres. (photo AFP)

Le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, a affirmé jeudi qu’il « n’y aura plus d’augmentation des prix » des billets de TGV chaque année comme par le passé, l’entreprise publique cherchant au contraire à « baisser (ses) coûts pour baisser les prix ».

« On n’a qu’une seule stratégie, c’est de baisser nos coûts pour pouvoir baisser les prix », a déclaré M. Pepy sur RTL, à trois jours de l’inauguration des nouvelles lignes à grande vitesse vers Rennes et Bordeaux.

Sur les lignes TGV en général, « les prix n’augmentent plus depuis deux ou trois ans (…) Il y avait l’augmentation annuelle des prix, on en parlait au moment de Noël ou du 1er janvier, ça fait juste trois ans que ça a disparu et ça ne reviendra pas », a assuré le président de la SNCF, confirmant qu' »il n’y aura plus d’augmentation des prix ».

La SNCF avait pourtant annoncé en mars une hausse moyenne des tarifs sur les deux nouvelles lignes mises en service le 2 juillet, de 6 euros en moyenne vers la Bretagne et 10 euros vers le sud-ouest à partir de dimanche.

« On a fait le choix d’essayer de gagner beaucoup de nouveaux clients pour justement limiter l’augmentation des prix », a expliqué M. Pepy, indiquant que la SNCF avait enregistré « un million de réservations » vers Rennes et Bordeaux pour l’été, soit « 40% de plus que d’habitude ».

La ligne Paris-Metz-Luxembourg déficitaire

La compagnie ferroviaire prévoit néanmoins de perdre 90 millions d’euros au second semestre sur la seule ligne Paris-Bordeaux, construite et exploitée dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le consortium Lisea, conduit par le groupe Vinci.

Les péages versés à Lisea et à SNCF Réseau « sont très, très, très élevés et ils nous mettent hélas en déficit sur Paris-Bordeaux », a déploré le patron de la SNCF, ajoutant que l’équilibre financier de la ligne n’est « pas pour aujourd’hui ».

La situation n’est pas exceptionnelle: deux tiers des dessertes ferroviaires perdent de l’argent, comme Lille-Lyon, Paris-Metz-Luxembourg, Strasbourg-Nantes, Paris-Reims ou Paris-Côte d’Azur, entre autres.

Le Quotidien / AFP

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