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RFCU : pourquoi pas Carlo Weis… en été ?


Weis a pris bien soin de spécifier que la Jeunesse ne serait pas son dernier club au pays et qu'à 59 ans, il en a encore sous la semelle. (Photo archives Julien Garroy)

Après avoir épuisé de très nombreux recours ces derniers jours, les dirigeants du RFCU ont sondé Weis, qui préfère se reposer mais n’est pas indifférent.

Carlo Weis n’a pas trop traîné au Luxembourg. Au surlendemain de sa démission surprise à Esch, le technicien était en train de décompresser au Portugal, difficilement joignable voire pas joignable du tout, avait-il expliqué au préalable parce qu’il désire se reposer.

Ça ne l’a pas empêché de recevoir déjà une paire de coups de fil avant de monter dans l’avion. Notamment du RFCU, qui a, depuis le limogeage de Sami Smaïli, sondé à peu près tout ce que compte le pays d’entraîneurs libres et aurait essuyé autant de refus.

Des reliquats de rumeurs continuaient de désigner Guy Hellers comme potentiel mais d’autres, tout aussi renseignées, indiquaient que l’état contractuel (?) de l’ancien sélectionneur avec le F91 ne lui permettait pas, qu’il soit intéressé ou pas (sans qu’on sache d’ailleurs s’il a effectivement été contacté), d’honorer ce genre de requête. Bref, forcément, le coup de téléphone d’Alain Gross, avocat du club luxembourgeois, à son ami Weis, ressemblait déjà un petit peu à un coup de la dernière chance.

«Le coach qui viendra, il aura des couilles»

Selon nos informations, il ne serait pas parvenu à le convaincre. En tout cas, pas de repiquer tout de suite. On imagine mal un homme qui s’est dit rincé après un an et demi à la Frontière, repiquer aussi vite, mais il n’aurait pas non plus dit non à un projet «intéressant». Weis avait d’ailleurs pris bien soin de spécifier que la Jeunesse ne serait pas son dernier club au pays et qu’à 59 ans, il en avait encore sous la semelle. Pas immédiatement cependant. Cet été alors ? Ce n’est pas impossible. Reste à savoir si Karine Reuter, qui semble être seule décisionnaire, envisage d’attendre jusque-là. Ce serait un risque non négligeable vu l’état de délabrement de son vestiaire, avec des joueurs qui ne savent plus vers qui se tourner.

Mardi, Philippe Ciancanelli continuait de diriger les séances et il risque de le faire encore jusqu’à la fin de la semaine. C’est en tout cas le plan arrêté alors que le club aura un derby crucial à Hamm, suivi d’un choc compliqué à Dudelange et de la réception toute aussi périlleuse de Differdange juste après la trêve internationale. Ce qui fait dire à l’un des cadres du vestiaire, que le coach qui acceptera un tel poste, «aura des couilles» : «On n’arrête plus de parler de nous, depuis quelques années, que pour des trucs où on est tourné en ridicule. On aurait dû réfléchir à la suite avant de virer Smaïli.»

La solution Vivian Reydel, directeur de la formation, qui court aussi parmi les rumeurs, a été qualifiée de «ridicule» par d’autres joueurs. «Il n’a pas l’expérience et ne connaît pas le groupe.»

Bref, un Carlo Weis aurait été une aubaine. Mais un Carlo Weis qui n’aurait pas eu besoin de «régénérer». Car aujourd’hui, au Achille-Hammerel, la situation est encore plus complexe qu’à la Frontière, qu’il vient de quitter…

Julien Mollereau

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