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Momar N’Diaye : « Je ne ferme la porte à personne »


(Photo : Archives LQ)

L’ancien du FC Metz, qui brille à la Jeunesse, n’exclut pas un départ l’été prochain.

Vous avez signé un an à la Jeunesse avec l’espoir de vite rebasculer dans le monde pro. Une saison au Luxembourg peut-elle vous amener à votre objectif ?

Momar N’Diaye : Je n’ai pas signé un an « dans l’espoir de ». On a juste convenu qu’un an, c’était bien. J’aurai peut-être la chance de retrouver un club pro, mais je n’y pense pas. Je vis au jour le jour. Tout ce qui doit arriver arrivera. Le plus important pour moi, c’est d’amener la Jeunesse à son objectif d’être européen.

Concrètement, vous avez des contacts à l’étranger ?

Pas spécialement et il n’y a pas de risque que je sois au courant, puisque j’ai demandé à mon agent de ne rien me dire. Je veux rester concentré sur le terrain.

Finir meilleur buteur cette saison de BGL Ligue, ça pourrait vous aider ?

Oui. Finir meilleur buteur d’un championnat, pour le symbole, c’est bien. Mais ce n’est pas un objectif à tout prix. Je considère que c’est jouable, je me prépare à être décisif à chaque match. De toute façon, on a tous intérêt à être bons, aussi bien ceux qui seront là à coup sûr l’an prochain que ceux qui arrivent en fin de contrat. Donc, si on se qualifie pour l’Europa League, ça jouera aussi en ma faveur.

Avez-vous trouvé ce que vous étiez venu chercher en signant à Esch ?

Le niveau est élevé malgré ce que les gens peuvent croire. Moi je ne connaissais pas trop le Luxembourg, mais je ne suis pas arrivé en me disant que j’allais me balader. Quand je ne connais pas, je ne me permets pas de dénigrer. C’est aux gens de s’adapter au pays dans lequel ils débarquent, et pas l’inverse. C’était ça mon pari en arrivant et je pense qu’il est réussi. J’ai découvert de belles équipes et de bons joueurs.

Un exemple ?

Un Ricky Delgado peut faire de belles choses dans le football.

Si la Chine vous rappelle, vous y retournez ?

Pourquoi pas! Je ne ferme la porte à personne. Quand j’étais en Chine (NDLR : il a joué une saison en 2012 au Beijing FC, en D2), j’étais dans un autre monde, aussi bien humainement que culturellement. Mais je me suis adapté. J’avais le choix entre vivre dans un appartement privé et avec les autres gars, au centre d’entraînement du club. J’ai fait le choix de me mélanger aux autres.

Au regard de votre belle saison, on imagine que les dirigeants de la Jeunesse ont essayé de prolonger votre contrat…

On est en train de discuter, mais moi, je préfère attendre un peu.

Il y a souvent un procès qui est fait à Carlos Weis et la Jeunesse, concernant ses intentions de jouer très défensif, comme c’était le cas face à Dudelange il y a dix jours (1-2). En tant qu’attaquant, que vous inspire ce débat ?

Ce n’était pas un match anodin, on jouait contre la meilleure équipe du Luxembourg. Il faut avoir une certaine culture tactique et comprendre que parfois, le boulot d’un attaquant c’est de défendre à 30 ou 40 mètres de son but. Ce jour-là, on aurait pu plus jouer, mais on aurait peut-être pris une valise.

Recueilli par Matthieu Pécot

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