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[Ligue 2] Le FC Metz retrouve l’étincelle

Christian Bekamenga a réussi des débuts tonitruants. Le nouvel attaquant messin, dont c’était la première titularisation, a inscrit les deux buts de son équipe. (Photo RL/Pascal Brocard)

Après avoir été menés au score à la suite d’un but gag, les Messins sont parvenus à retourner la situation grâce à un doublé de Bekamenga. Un succès face à Créteil (2-1) qui leur permet de retrouver provisoirement le podium.

Décidément, les Messins aiment jouer avec le feu. Mais au moins sont-ils parvenus à réchauffer leurs supporters après leur avoir fait une belle frayeur juste avant la pause. Sur une passe en retrait mal assurée de Reis, Didillon dégageait, bien malgré lui, le ballon dans le dos d’Andriatsima qui ouvrait le score (0-1, 39 e).

Un scénario catastrophe qui n’allait pas forcément de soi à la lecture du script proposé en début de rencontre. Certes, les hommes de Philippe Hinschberger avaient laissé traîner quelques scories ici et là. Mais dans l’ensemble, ils avaient globalement dominé les débats et, surtout, avaient eu le monopole des occasions.

La première mèche était allumée par Reis dont la belle frappe était contrée, imité dans la foulée par Candeias qui trouvait Kerboriou sur la trajectoire de son centre tir (2e). Une entame de match musclée qui se dégonflait pourtant petit à petit malgré des tentatives signées Sassi (14e) et Kehli (15e, 19e).

D’ailleurs, les Cristoliens pointaient le bout de leur nez (gelé) à l’image de Dabo dont les plans étaient finalement contrariés par l’excellente intervention de Gomes (21e). Discret dans la surface adverse, Bekamenga multipliait, par contre, les déviations et sur l’une d’elles, Ngbakoto effectuait un amour de lob qui venait mourir au pied du poteau gauche de Kerboriou (35e).

Krivets, précieux

Une fois encore, les Messins démontraient qu’ils n’étaient franchement pas les maîtres dans la lutte contre le gaspillage offensif. Pire, Créteil se montrait (un peu) plus pressant grâce à une frappe bien captée par Didillon (36e) qui offrait donc quelques instants plus tard l’ouverture du score à Andriatsima (39e).

Metz mené à la pause contre le cours du jeu se devait de réagir. De ce point de vue, l’entrée en jeu de Krivets à la place de Kehli allait s’avérer précieuse. Le Biélorusse se montrait immédiatement actif aux abords de la surface adverse en offrant un caviar à Sassi qui expédiait l’offrande dans la tribune Ouest (48e) avant de solliciter lui-même le gardien cristolien (49e). Il pensait même avoir égalisé après un excellent service de Ngbakoto mais le but était refusé pour un hors-jeu peu évident (51e).

Finalement, c’était Bekamenga qui se chargeait de remettre (logiquement) les deux équipes à égalité : le puissant attaquant camerounais, en renard des surfaces, glissait le ballon dans les filets après une double tentative signée Sassi et Ngbakoto (1-1, 54e).

La suite ? Une équipe messine volontaire, accrocheuse, joueuse à l’occasion mais échouant dans le dernier geste à l’image de ces deux essais de Sassi sur des (bons) services de Krivets (61e, 63e). Entre-temps, Andriatsima avait fait passer quelques sueurs froides à la défense lorraine, mais, seul face à Didillon, il ne cadrait pas (55e).

Mais le dernier mot revenait à Bekamenga qui profitait d’un énorme travail de Ngbakoto côté gauche. D’un plat du pied plein d’assurance, le Camerounais s’offrait un doublé pour sa première apparition sous le maillot grenat (2-1, 78e). Ce fut long, mais les Messins sont donc parvenus à allumer le feu. Celui qui fait du bien. Qui réchauffe…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain Lorrain)

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