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Ligue 2 : le FC Metz n’avance plus


Kaprof et Sassi ont souffert face à Battocchio et Brest. (photo RL / Pascal Brocard)

Le FC Metz a concédé un nul à Brest (2-2), vendredi soir, et perdu une nouvelle occasion de se rattraper. Résultat : le podium pourrait encore s’éloigner. Comme la Ligue 1.

Avec ce FC Metz-là, Saint-Symphorien ne risque pas de passer des soirées tranquilles. Le public est passé par tous les stades, vendredi soir : l’angoisse, le soulagement, l’agacement et un peu de plaisir tout de même… Il n’a manqué qu’une émotion, la meilleure au demeurant. Le plaisir d’une victoire.

Finalement, les Grenats ont clôturé ce mois comme un derby à Nancy : par un 2-2. Celui-ci, en revanche, consacre une série de quatre sorties sans succès (deux nuls, deux défaites). Février n’est pas seulement plus rare en jours, il l’est aussi en matière de bonheur.

Ce résultat, bien sûr, est insuffisant pour un candidat à la montée et il risque d’être plus désagréable encore si le Red Star s’offre Nîmes aujourd’hui. Auquel cas le podium s’éloignera encore de Metz. Ou l’inverse, mais la nuance a peu d’importance.

Il est surtout dommage de quitter ces Brestois si vulnérables en défense avec un point seulement. Car le FC Metz a eu le mérite de revenir deux fois au score dans cette soirée et la suite de ses efforts n’a pas été récompensée au terme d’une deuxième mi-temps trop riche en déchets. C’est là, d’ailleurs, que le refrain de l’inefficacité a refait surface, après une première période spectaculaire et échevelée.

Un penalty oublié

Tous les buts ont été inscrits avant 21 heures vendredi et les Bretons ont toujours pris les devants. Ils ont d’abord profité d’une perte de balle pour mener un contre conclu par Battocchio, suite à une parade de Didillon devant Adnane (0-1, 12e ). Le second but est venu d’un coup franc conclu par une tête du même Adnane, sur un service reconnaissant de Battocchio (1-2, 33e ).

En réponse, Metz a pratiqué un jeu très direct et toute cette verticalité ne lui a pas forcément permis de prendre de la hauteur. Il aura plutôt fallu un service lumineux de Ngbakoto, à ras de terre, vers Diallo, pour égaliser une première fois (1-1, 27e ), puis un drop incroyable de Kaprof repris de la tête par le jeune Sénégalais pour remettre tout le monde à égalité (2-2, 42e ).

Ce second but, inscrit en position de hors-jeu, ne plaidera pas pour l’arbitrage de Karim Abed et ses assistants, guère plus que le penalty oublié sur Bekamenga (38e ) mais, au moins, ces deux erreurs se sont équilibrées. On se console comme on peut.

Pour le reste, Diallo, la petite révélation du moment, a raté un autre but (34e ), Hartock a boxé un coup franc vicieux de Ngbakoto (45e +2) et Didillon a sorti la parade nécessaire sur une tête de Pelé (57e ). Il faudra également déplorer les derniers efforts désordonnés de ces Grenats qui ont essuyé des sifflets de leur public avant de regagner leur vestiaire.

À dix journées du verdict, l’inquiétude se fait croissante à Metz. Il s’agira de rassurer très vite ces spectateurs. Ou les habituer à revoir Brest la saison prochaine. Triste perspective, mais il n’est pas trop tard. Pas encore.

Christian Jougleux (Le Républicain lorrain)

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