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Le Mondorf d’Arno Bonvini


"Tout le monde se posait la question de savoir si ce n'était pas le moment de tourner la page", raconte Arno Bonvini. (Photo Julien Garroy)

Si Mondorf n’est pas encore sauvé, l’équipe d’Arno Bonvini n’est pas non plus très loin d’une 4e place dont l’entraîneur mondorfois n’aime pas parler. Avant de se déplacer à la Jeunesse dimanche, le coach fait le tour de l’actualité de son club.

Sa reconduction de contrat

Pendant la trêve internationale, le club mondorfois a annoncé la prolongation pour la saison prochaine d’un staff technique mené par Arno Bonvini. Une option existe même pour l’année suivante.

«Cela montre que je suis apprécié ici», sourit l’ancien joueur de Dudelange. «On s’est vus deux fois avec la direction du club. Tout le monde se posait la question de savoir si ce n’était pas le moment de tourner la page. Les autres comme moi. Je suis arrivé en 2012, en tant qu’adjoint de Henri Bossi, avant de devenir entraîneur principal. Mais, au final, tout le monde a décidé de continuer. Et on a alors entamé les discussions concernant cette reconduction de contrat. Des discussions qui tournaient autour du domaine sportif. Les négociations n’ont pas été longues.»

Quel projet pour Mondorf ?

Avant de se taper dans la main, Arno Bonvini et ses dirigeants ont forcément évoqué l’avenir du club mondorfois.

«On veut continuer à intégrer un max de jeunes éléments et de recruter ceux qui n’ont pas réussi ailleurs. Vu nos moyens financiers, c’est la politique à suivre», explique celui qui est entraîneur principal depuis avril 2013. «Au niveau sportif, l’ambition sera surtout de parvenir à stabiliser notre équipe dans cette BGL Ligue. C’est déjà ce qu’on essaie de faire et il faut persévérer en ce sens. Après, tout en essayant de s’éloigner le plus vite possible de la zone rouge, on peut jouer les trouble-fêtes. Cette saison, avec nos 24 points (et notre 8e place), nous ne sommes pas encore sauvés.»

La saison actuelle de Mondorf

«On ne va pas dire qu’elle est compliquée, mais plutôt que nous avons connu pas mal de hauts et de bas», glisse Arno Bonvini quand on lui demande son avis sur la saison en cours de ses troupes. «On a bien débuté, avant de connaître un passage à vide avant la trêve. Mais on a su garder les pieds sur terre. L’an passé, nous avions connu une deuxième partie de saison exceptionnelle. On savait qu’il n’en serait pas tout le temps ainsi. Ici, nous avons encore besoin de six points. Alors on pourra se considérer comme sauver et finir tranquillement cette campagne.»

Oui mais la fameuse quatrième place, celle qui pourrait donner accès à l’Europe (si un membre du top 3 remporte la Coupe), est encore à portée de fusil, non? «On l’a souvent évoquée autour de nous. Encore avant notre dernière rencontre face à Strassen (NDLR : défaite 0-3). Moi, je préfère ne pas en parler. J’ai assez les pieds sur terre pour savoir qu’il y a des équipes avec d’autres prétentions que les nôtres qui la veulent. Ce qui m’importe, c’est qu’on ne rentre pas dans une spirale négative.» Et pour ça, un succès à la Jeunesse serait plutôt une bonne chose.

Le mercato mondorfois

Toutes les équipes bossent déjà depuis un bon moment sur la saison prochaine. Du côté de Mondorf, on a évoqué un échange de gardiens entre Arnaud Schaab (Differdange) et Patrick Worré. Mais aussi le nom de Grégory Adler, le joueur de Dudelange prêté à Amnéville.

«Je sais qu’il existe des négociations dans ces dossiers», glisse l’entraîneur. «Ce qui ferait le plus mal, ce serait de perdre Patrick. S’il s’en va, on perd un symbole de ces dernières années. C’est grâce à lui si on est montés en BGL Ligue, mais aussi qu’on a atteint la saison dernière la finale de la Coupe. Mais je le comprends le « petit » (c’est comme ça que je l’appelle). À son âge (32 ans), il ne verra plus souvent un challenge comme celui de Differdange. Et d’un autre côté, attirer Arnaud Schaab serait une belle opportunité.»

Et concernant Adler ? «Voilà un joueur qui pourrait nous faire passer un cap sur le plan offensif. Mais d’autres éléments peuvent aussi faire l’affaire. Et ne compter pas sur moi pour vous lâcher des noms…», rigole-t-il en guise de conclusion.

Julien Carette

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