Accueil | Actualités | Le footballeur qui voulait « manger du zèbre » échappe aux sanctions

Le footballeur qui voulait « manger du zèbre » échappe aux sanctions


Le Franco-togolais Matthieu Dossevi, du Standard de Liège, qui avait posté une photo d’un lion dévorant un zèbre à la veille d’un match contre Charleroi – dont le maillot rayé évoque l’équidé africain – échappera à toute sanction pénale, a indiqué lundi le ministère belge de l’Intérieur.

Le joueur de 28 ans, qui a évolué au Mans, à Valenciennes et à l’Olympiakos avant de rejoindre le Standard en août dernier, avait publié vendredi soir sur son compte Instagram une photo de la carcasse d’un zèbre déchiquetée par un lion. « Une photo incroyable », avait commenté le joueur, l’assortissant d’un smiley.

La photo est devenue virale sur les réseaux sociaux belges, le Standard devant affronter le samedi soir les « Zèbres » de Charleroi dans un derby wallon toujours tendu. « Nous avons étudié les possibilités d’une poursuite dans le cadre de la loi football, qui parle d’une infraction commise cinq heures avant et cinq heures après le match. Mais la photo a été retirée du compte Instagram de M. Dossevi à 11h00 du matin et on ne peut donc rien faire », a expliqué lundi la directrice de la cellule Football du ministère de l’Intérieur, Cathy Van den Berghe.

Les critères de la loi belge relative à la sécurité lors des matchs de football ne laissent aucune possibilité de poursuite « malgré tout le remous que ça a causé chez les supporteurs (de Charleroi) samedi matin », a-t-elle ajouté. Finalement, le Standard l’a emporté 3 à 0 face à Charleroi et le match s’est déroulé sans incident particulier. Au classement, Charleroi est 6e avec 38 points, soit une unité de plus que le Standard (8e), à l’issue de la 27e journée du championnat.

Le Quotidien / AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.