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FC Metz : quand les statistiques parlent pour Chris Philipps


Chris Philipps est pour l'instant le joueur du FC Metz le plus utilisé en 2017. (photo AFP)

Dernière occasion de marquer des points sans trop avoir à se soucier de la concurrence, mercredi avec Metz contre Dijon, pour le milieu de terrain luxembourgeois Chris Philipps. Mais après?

L’Équipe l’a donc bien crédité de la note de 6 pour sa rencontre à 17  ballons grattés contre l’Olympique de Marseille. Une performance de l’ombre enfin jugée à sa juste valeur, mais quand même flanquée en fin de rencontre d’un commentaire sans lyrisme de son entraîneur, Philippe Hinschberger  : « Chris, pour le moment, il fait ses matches. Georges (Mandjeck) va revenir de la CAN et Diagne de suspension, mais on a gagné des matches avec lui. On verra… »

«On verra», c’est mieux que rien. Pas encore suffisant pour crier victoire  : à Metz, Philipps n’a pas encore la posture du gars qui sera titulaire quoi qu’il advienne. Avec lui en Ligue 1, pourtant, tout va mieux statistiquement. Mandjeck et Doukouré ont beau être qualifiés de terrifiants ratisseurs de ballon (ce qui leur avait justement valu d’être privilégiés par rapport à Philipps dans le projet de jeu grenat au début de saison), c’est avec Philipps que le ratio de buts encaissés descend : sur les cinq rencontres de Ligue 1 qu’il a pu disputer cette saison, le Luxembourgeois n’a encaissé que trois buts, soit 0,6 en moyenne par match. La moyenne messine sur les 18 autres rencontres sans lui? 1,94  but pris.

Ne jouons pas les naïfs : le lien de causalité ne se résume pas qu’à sa seule présence, mais puisque Philipps parlait d’apporter un équilibre à l’entrejeu grenat, autant dire qu’il n’est pas loin d’être dans le juste et qu’un nouveau match sans encaisser de but contre Dijon ce mercredi, dans un match très important pour le maintien, alimenterait l’idée qu’il peut y être pour quelque chose, au moins un peu. D’ailleurs, il y a deux semaines, après le succès contre Montpellier, son coéquipier, l’expérimenté Franck Signorino, lui reconnaissait d’avoir justement « apporté cet équilibre ».

Vendredi soir, juste après Marseille, c’est son compère Cheick Doukouré qui a passé de la pommade à son coéquipier, qu’il a trouvé transformé depuis son retour de la CAN où il avait été éliminé en phase de poules avec la Côte d’Ivoire  : « Ça lui a fait du bien cet enchaînement de matches. Il en avait besoin mentalement. Nos départs à la CAN ont favorisé son éclosion, et on a besoin de ce genre d’éclosion pour booster tout le monde jusqu’à la fin de la saison. J’espère que ça va continuer pour lui mais, en tout cas, il a marqué des points .»

Il lui faudra en tout cas plus que l’enthousiasme calibré de son staff technique pour passer le cap de la grosse vague de retours qui s’annonce dans le courant de la semaine.

Hinschberger a parlé de Diagne et Mandjeck. Mais le retour au premier plan de Jouffre, buteur sur coup franc, pourrait aussi donner des idées au coach, qui pourrait tout aussi bien se décider à redescendre d’un cran Cohade, maître à jouer de cette équipe. Parce que même quand elles parlent pour nous, on est bien peu de choses face aux statistiques.

Julien Mollereau

Il est pour l’instant le joueur le plus utilisé en 2017

Chris Philipps a disputé jusqu’alors l’intégralité des rencontres de 2017 avec le FC Metz. Cela comprend deux matches de Coupe (Lens et paris) plus quatre matches de championnat (Nice, Montpellier, Angers et Marseille).

Seul son compère de l’axe central, Simon falette, a participé aux 540  minutes du FC Metz cette année, le plus proche poursuivant étant Opa N’Guette avec 471  minutes seulement, suivi de Guido Milan (450).

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