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[Euro 2016] Galles-Irlande du Nord : Britanniques et 100 % accrochés à l’Euro


Le buteur nord-irlandais Kyle Lafferty sera opposé à la star galloise Gareth Bale ce samedi à 18h au Parc des Princes, à Paris. (photo AFP)

Au lendemain du Brexit, le pays de Galles et l’Irlande du Nord, deux nouveaux entrants dans l’Euro puisqu’ils participent pour la première fois à cette compétition, s’affrontent pour dire oui à l’Euro, en huitième de finale ce samedi (18h).

L’ambiance promet d’être splendide dans les tribunes du Parc des Princes, ce samedi, à partir de 18 h : depuis le début de l’Euro, les supporters des deux cousins britanniques font partie des plus exubérants du tournoi.

Emmenés par l’éblouissant Gareth Bale, qui a marqué à chaque match au premier tour, les Gallois sont favoris sur le papier. Outre la star du Real Madrid, impliquée dans 82 % des buts de l’équipe depuis le début des éliminatoires, le pays de Galles possède une ossature de Premier League que son adversaire n’a pas. Seuls six joueurs nord-irlandais évoluent dans l’élite anglaise.

Et même si les Nord-Irlandais les ont accrochés en mars à Cardiff (1-1), les Gallois sont invaincus face à eux depuis 1980, soit huit matches.

La rencontre est pourtant loin d’être jouée d’avance, car les Dragons gallois n’ont pas l’habitude d’endosser ce costume de favori.

Des 16 équipes présentes en 8 e , l’Irlande du Nord s’est qualifiée en dernière position (au 4 e rang des meilleurs troisièmes de tous les groupes). Elle a donc tout à gagner et c’est sur son adversaire qu’est la pression : les Gallois vont se retrouver à faire le jeu, avec leur 3-5-1-1 habituel, et ce n’est pas la physionomie de match qu’ils apprécient le plus.

Giggs ou Best dans les livres d’histoire?

Le sélectionneur gallois Chris Coleman, qui n’a pas de problème d’effectif, pourrait tenter un pari en associant Robson-Kanu et Vokes pour renforcer l’attaque.

De son côté, la «Green and White Army» d’Irlande du Nord ne prendra aucun risque et continuera d’attendre tranquillement – ou pas – son heure. Ce qui lui a réussi contre l’Ukraine (victoire 2-0) et a longtemps dérouté l’Allemagne (0-1), après une défaite inaugurale contre la Pologne (0-1).

La sélection de Michael O’Neill est articulée en 4-5-1, voire 6-3-1 en phase défensive, et faite de bric et de broc malgré un bloc défensif estampillé Premier League mais vieillissant. Cela n’empêche pas cette équipe d’être accrocheuse, hargneuse et solidaire.

En entrant dans l’histoire, le gagnant s’offrira de quoi faire oublier Ryan Giggs côté gallois et George Best côté nord-irlandais, deux stars mondiales qui par le passé ont davantage fait briller Manchester United que leur pays.

Le Quotidien

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