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[Coupe de Luxembourg] Le Progrès fait le strict minimum


Menaï aura été le seul à pouvoir faire une réelle différence pour le Progrès. (Photo Editpress/Marcel Nickels)

[32e de finale] Niederkorn passe par la petite porte à Mühlenbach (1-0).

« Il faudra mettre beaucoup plus d’envie si on veut aller plus loin dans cette compétition. » Fabien Tissot semblait déçu à la fin de la rencontre, malgré la qualification de son équipe. Il faut dire que ses joueurs n’ont pas ménagé son stress sur le banc de touche en proposant un bien triste spectacle en dépit de leur statut de favori. Sous les yeux de Vincent Thill, venu en famille et très certainement déçu de ne pas voir débuter ses frères, Niederkorn prend le match en main, mais les dernières passes sont trop approximatives pour créer des situations dangereuses. Mülhenbach complique en plus la tâche des offensives adverses en effectuant un pressing permanent. La première occasion tarde donc à venir et est signée Cassan, dont la frappe est bien détournée par Redzepagic (13e). Dans la foulée, Menaï voit sa tentative de reprise bien contrée par Mersch. Sentant son adversaire dans un petit jour, Mühlenbach joue ses coups à fond, mais la frappe enroulée d’Edvin Skrijelj est bien détournée par un Flauss vigilant (23e).

Mal dans le jeu, le Progrès va s’en remettre à l’un de ses renards des surfaces, Menaï, pour ouvrir le score d’une manière pleine d’opportunisme (0-1, 25e).

Très remuant devant, le buteur lance encore Laurent qui file sur le côté droit et parvient à frapper dans un angle trop fermé pour inquiéter Redzepagic (44e). La dernière occasion de la première mi-temps est tout de même pour les locaux qui ne baissent aucunement les bras. Le très remuant Mendes prend de vitesse la défense de Niederkorn et parvient à cadrer sa frappe qui manque légèrement de puissance pour inquiéter Flauss.

Les hommes de Nihad Sejdovic sont d’ailleurs les premiers à dégainer au retour des vestiaires sur une tentative lointaine de De Sousa (46e). Au lieu d’essayer de tuer le match face aux pensionnaires du troisième échelon national, le Progrès commence à reculer. Mühlenbach enchaîne les corners et sur l’un d’eux Hadzic est un cheveu trop court pour placer sa tête aux six mètres (60e). L’entrée en jeu de Sébastien Thill va apporter une plus-value au jeu du Progrès. Le milieu de terrain n’est d’ailleurs pas loin d’inscrire un but somptueux, mais sa frappe manque de peu la lucarne (66e). Mühlenbach va payer sa débauche d’énergie en fin de match et ne parvient pas à refaire son match malgré un match plus qu’honorable.

De notre correspondant, Olivier Beaume

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