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Concurrence : enquêtes de l’UE sur les licences accordées par Nike, Universal et Hello Kitty


Nike distribue notamment les licences du FC Barcelone, Universal Studios celles relatives aux films "Les Minions" et "Moi, Moche et Méchant", et Sanrio les droits d'Hello Kitty. (photo AFP)

La Commission européenne a annoncé mercredi l’ouverture de trois enquêtes contre Nike, Universal Studios et Sanrio, maison mère d’Hello Kitty, soupçonnés d’avoir restreint la concurrence en limitant la capacité des preneurs de licences à vendre leurs produits dérivés.

« La Commission enquête afin de savoir si Nike, Sanrio et Universal Studios restreignent les ventes transfrontières et en ligne de produits dérivés », a expliqué la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager, citée dans un communiqué.

« Nous allons examiner si les pratiques en matière de licences et de distribution employées par ces trois entreprises empêchent éventuellement les consommateurs d’accéder à un choix plus large et à de meilleures offres dans le marché unique », a-t-elle poursuivi.

Ces entreprises « accordent des licences sur les droits relatifs à certaines des marques les plus connues au niveau mondial », est-il souligné dans le communiqué.

Nike distribue notamment les licences du FC Barcelone, Universal Studios celles relatives aux films « Les Minions » et « Moi, Moche et Méchant », et Sanrio les droits d’Hello Kitty.

Les fabricants de produits dérivés qui acquièrent une licence peuvent ensuite apposer l’image ou le texte en question sur leurs produits, comme des vêtements, des chaussures ou des accessoires pour téléphones.

La Commission a décidé de « s’attaquer aux obstacles potentiels aux échanges transfrontières ».

En février, elle avait déjà ouvert des enquêtes contres des entreprises du secteur du jeu vidéo et de l’hôtellerie, soupçonnées de discriminer leurs clients « sur la base de leur localisation géographique ».

Elle a également ouvert le 6 juin une enquête « sur les accords et pratiques de distribution du fabricant et revendeur de vêtements Guess ».

Celle-ci doit établir « si l’entreprise empêche illégalement des détaillants de vendre ses produits par-delà les frontières à des consommateurs établis dans le marché unique européen ».

Le Quotidien / AFP

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