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Clayton Moreira de Sousa : « Je sais que j’étais le chouchou du public »


Clayton Moreira de Sousa espère doubler son palmarès personnel en réalisant le doublé Coupe-Championnat. (Photo : Julien Garroy)

Le latéral droit du F91, Clayton Moreira de Sousa, affrontera la Jeunesse, son club formateur, vendredi (19h30) sous les couleurs dudelangeoises. Ce come-back au stade de la Frontière ne l’émeut pas plus que cela.

L’ambition du Dudelangeois est claire : faire le doublé Coupe-championnat et ainsi doubler son palmarès personnel.

Le Quotidien : Un retour à la Frontière, pour vous qui n’avez connu que la Jeunesse jusqu’à vos 26 ans, c’est quelque chose de particulièrement touchant?

Clayton Moreira de Sousa : Ce n’est pas la première fois, alors plus vraiment (NDLR : il est déjà revenu deux fois, entrant à la 82e minute la saison passée et sortant sur blessure après 28 minutes il y a trois mois en Coupe). Mais oui, ça me fait plaisir de revoir mes potes. Surtout Hugo Fernandes, qui a marqué dimanche à Etzella (0-1). Je suis content qu’il joue enfin, il le mérite! Quand je jouais à Esch, j’essayais de le faire venir de Rumelange tous les ans, mais ça ne s’est jamais fait!

Lors du dernier match avant la trêve, à Esch (victoire 0-5 du F91), vous êtes sorti sur blessure en début de match. Comment l’avez-vous vécu?

J’étais un peu dégoûté car j’étais forcément motivé de jouer contre mon ancienne équipe. Puis j’ai pris ce coup de « Do Ro » (Sébastien Do Rosario) sur la cheville et j’ai dû sortir. L’important, c’est qu’on ait gagné.

Vous avez déjà joué quasiment autant de matches cette saison (11) que lors de la précédente (15). Vous sentez-vous installé?

Oui. Je me sens bien ici. Je fais partie des plans du coach (NDLR : Michel Leflochmoan), ça fait plaisir. L’entraîneur me fait confiance, il sait que je peux jouer défenseur droit ou milieu droit, que je peux m’adapter en fonction de ce dont il a besoin. Bon, j’étais remplaçant dimanche contre Strassen, mais voilà, je me sens impliqué à fond dans cette équipe.

La saison dernière, vous avez quasiment disparu de la circulation après la trêve hivernale…

Au début, j’ai joué tous les matches, puis Sébastien Grandjean m’a sorti de l’équipe. Déjà, je ne suis pas rancunier du tout, je suis un garçon gentil. Et pour le coup, il y avait une vraie explication à cela : on est passé en 3-5-2 et forcément, un défenseur devait sauter. C’est le foot. Parfois il arrive que tu ne joues pas.

Vous étiez trop jeune pour jouer en équipe première de la Jeunesse lorsque Michel Leflochmoan en était l’entraîneur (2003/2004). Jouer pour lui faisait-il partie de vos objectifs?

À chaque fois que j’ai joué contre ses équipes, que ce soit Dudelange ou Differdange, il venait me voir à la fin du match et me disait : « Toi, l’année prochaine, tu viens chez nous. » On y est! Pour l’instant, ça se passe très bien entre nous.

Boucler la saison invaincus, c’est quelque chose dont vous parlez entre joueurs?

Même pas. On veut tout gagner, c’est sûr, mais on ne se dit pas « restons invaincus à tout prix! » Jusqu’à maintenant, ça nous sourit.

Il y a toujours plus de bruit et de spectateurs dans les tribunes de la Frontière qu’au stade Jos-Nosbaum. N’est-ce pas ce qui vous manque le plus à Esch?

C’est sûr que ça fait un peu bizarre de ne plus jouer devant 800 ou 1 000 spectateurs. On en a moins, c’est comme ça. Bien sûr que je repense parfois à cette époque. Je sais que j’étais le chouchou du public. Mais il fallait que je parte de la Jeunesse. J’ai tout gagné à Esch, le championnat et la Coupe. L’objectif, c’est qu’à la fin de la saison, j’ai doublé mon palmarès.

Matthieu Pécot

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